NewsOfTomorrow
Transmis par le Dr Hervieux
30.09.2010
(Source : Gaia-health, par Heidi Stevenson, trad. NewsOfTomorrow.org, 12 sept. 2010)
Grande victoire pour l’industrie pharmaceutique : Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE   C’est quasiment fait. Nous allons voir disparaître les préparations à  base de plante, ainsi que la possibilité pour les herboristes de les  prescrire.
L’industrie pharmaceutique, qui depuis quelques décennies tente  d’éliminer toute concurrence, a presque atteint son but. Le 1 avril  2011—dans moins de huit mois—pratiquement toutes les plantes médicinales  seront illégales dans l’Union Européenne. L’approche adoptée aux  Etats-Unis est un peu différente, mais a le même effet dévastateur. Les  gens sont devenus des réceptacles pour toutes les cochonneries que  l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness choisit de déposer, et nous  n’avons d’autre choix que de payer le prix qu’ils demandent.
L’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness sont presque arrivés à  contrôler chaque aspect de notre santé, depuis la nourriture que nous  mangeons jusqu’à la façon dont nous nous soignons quand nous sommes  malades. Soyez-en sûrs : cette prise de contrôle prendra tout ce qu’il  reste de notre santé.
Dès le 1er avril prochain
Dans un des pires poisson d’avril de tous les temps, la directive  européenne pour les produits à base de plantes médicinales  traditionnelles (THMPD) a été décrétée le 31 mars 2004.(1) Elle  réglemente l’usage des produits à base de plante qui étaient auparavant  librement échangés.
Cette directive demande à ce que toutes les préparations à base de  plante soit soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu  importe si une plante est d’un usage courant depuis des milliers  d’années. Le coût de cette procédure, estimé à 90 000 à 140 000 euros  par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent  payer, et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément.
Peu importe si une plante utilisée depuis des milliers d’années est sans  danger et efficace. Elle sera considérée comme un médicament. Bien sûr,  les plantes sont loin d’être des médicaments. Ce sont des préparations  faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement  purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme  pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature  de l’herboriste de les prendre pour des médicaments. Cela, bien sûr, ne  compte pas pour le monde pharmaceutique européen contrôlé par Big  Pharma, qui a gravé le corporatisme dans le marbre de sa constitution. 
Le Dr. Robert Verkerk de l’Alliance for Natural Health, International  (ANH) décrit le problème qui se pose si l’on demande à ce que les  préparations à base de plantes répondent aux mêmes normes de conformité  que les médicaments :
Faire passer un remède classique à base de plante provenant d’une  culture médicale traditionnelle non-européenne au travers du système  d’autorisation de mise sur le marché de l’UE s’apparente à faire passer  une cheville carrée dans un trou rond. Le système de régulation ignore  les traditions spécifiques et n’est donc pas adapté. Une adaptation est  requise de toute urgence si la directive est discriminatoire à l’égard  des cultures non-européennes et viole par conséquent les droits de  l’homme.(2)
Le droit commercial
Pour mieux comprendre comment cela peut se produire, il faut savoir que  les lois du commerce ont été au centre des initiatives visant à mettre  tous les aspects de l’alimentation et la médecine sous le contrôle de  l’industrie pharmaceutique et de l’agrobusiness.
Si vous avez suivi ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis concernant le  lait cru et la Food and Drug Administration (FDA) qui déclare que les  aliments se transforment par magie en médicaments quand on affirme  qu’ils sont bons pour la santé, vous avez pu remarquer que la Federal  Trade Commission (FTC) a pris part au processus.
Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des  questions commerciales plutôt que comme une question de droits de  l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les  besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et  plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations  outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les  Cheerios (des céréales de petit-déjeûner) et les noix sont presque des  médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé.
Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des  multinationales. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout  simplement pas en considération.
Comment combattre cette intrusion sur notre santé et notre bien-être
Ce n’est pas chose faite, du moins, pas tout à fait. Si vous tenez aux  plantes, et si vous vous souciez des vitamines et autres suppléments,  agissez s’il vous plait. Même si ces questions vous semblent sans  importance, pensez aux gens pour qui ça l’est. Doit-on leur interdire le  droit au traitement médical et aux soins de santé de leur choix ?
L’ANH lutte activement contre ces intrusions. Ils vont actuellement  devant les tribunaux pour tenter de stopper la mise en application de la  THMPD. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussiront, mais l’histoire  récente montre qu’aucune manœuvre légale ne peut s’opposer à ce rouleau  compresseur. Nous ne pouvons pas nous asseoir et attendre les résultats  de leurs efforts. Nous devons voir leurs efforts comme faisant partie  d’un tout, dans lequel chacun de nous joue un rôle.
C’est à vous—à chacun d’entre vous—d’agir. Envoyez une lettre ou un  message à votre député Européen en déclarant, en termes non équivoques,  que vous soutenez fortement l’action de l’ANH pour stopper la mise en  application de la THMPD et que vous espérez qu’ils vont aussi prendre  position pour les droits des gens à choisir leurs remèdes médicinaux.
Imaginez-vous devant vos enfants ou petits-enfants vous demandant  pourquoi vous ne l’avez pas fait. Comment allez-vous leur dire que leur  bien-être ne vous intéressait pas ? Comment allez-vous leur dire que  regarder la dernière émission de télé-réalité importait plus que de  consacrer quelques instants à écrire une simple lettre ? 
C’est seulement en luttant activement que cette farce contre votre  bien-être peut être stoppée. Notre droit à protéger notre santé et celle  de nos enfants est sur la balance. Si vous vous souciez du bien-être de  vos enfants et petits-enfants, vous devez agir. Exprimez-vous, car  maintenant, c’est le moment de vérité. Vous pouvez rester assis et ne  rien faire, ou vous pouvez vous exprimer.
Et après l’avoir fait, parlez-en à toutes les personnes que vous  connaissez. Dites-leur qu’il est temps d’agir. Il n’y a vraiment pas de  temps à perdre.
NewsOfTomorrow
Transmis par le Dr Hervieux
30.09.2010
(Source : Gaia-health, par Heidi Stevenson, trad. NewsOfTomorrow.org, 12 sept. 2010)
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