10/12/10 – 14h15
PARIS (NOVOpress) – Les membres de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants (Aspro-PNPP) ont relancé les hostilités et n’ont pas rendu les armes face au lobby agro-chimique et à ses relais politiques.
Nouvel épisode de leur résistance à l’interdiction de fait du purin traditionnel d’ortie, ils ont épandu mercredi 8 décembre sur les plates-bandes de la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis) du purin d’ortie et l’huile de neem, utilisés par les jardiniers et agriculteurs bio pour soigner les plantes et tuer leurs parasites.
Ces deux produits sont actuellement interdits par la loi et cette action visait à rouvrir le débat afin d’obtenir une réglementation redonnant la liberté aux agriculteurs et jardiniers d’utiliser ces alternatives aux pesticides chimiques.
Cette lutte pour l’obtention de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) dure depuis janvier 2006, date à laquelle la loi d’orientation agricole décide de soumettre ces produits traditionnels et naturels à la même procédure européenne d’autorisation que les pesticides chimiques. Une mise sous conditions qui revient à une interdiction masquée puisque la démarche d’autorisation est extrêmement coûteuse (plus de 40 000 euros) et hors de portée des petits producteurs bio.
Aujourd’hui, des avancée ont été obtenues, notamment la réduction du coût à 2 000 euros mais l’obligation d’inscription sur la liste européenne persiste, or celle-ci exige des caractéristiques techniques stables très difficiles à atteindre pour ce type de produits naturels.
Le débat, moins anecdotique qu’il n’y parait car symbolique d’une défense des traditions et des méthodes naturelles face à l’industrie chimique s’appuyant sur le bureaucratie européenne, est donc encore loin d’être clos.
[cc] Novopress.info, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
PARIS (NOVOpress) – Les membres de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants (Aspro-PNPP) ont relancé les hostilités et n’ont pas rendu les armes face au lobby agro-chimique et à ses relais politiques.
Nouvel épisode de leur résistance à l’interdiction de fait du purin traditionnel d’ortie, ils ont épandu mercredi 8 décembre sur les plates-bandes de la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis) du purin d’ortie et l’huile de neem, utilisés par les jardiniers et agriculteurs bio pour soigner les plantes et tuer leurs parasites.
Ces deux produits sont actuellement interdits par la loi et cette action visait à rouvrir le débat afin d’obtenir une réglementation redonnant la liberté aux agriculteurs et jardiniers d’utiliser ces alternatives aux pesticides chimiques.
Cette lutte pour l’obtention de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) dure depuis janvier 2006, date à laquelle la loi d’orientation agricole décide de soumettre ces produits traditionnels et naturels à la même procédure européenne d’autorisation que les pesticides chimiques. Une mise sous conditions qui revient à une interdiction masquée puisque la démarche d’autorisation est extrêmement coûteuse (plus de 40 000 euros) et hors de portée des petits producteurs bio.
Aujourd’hui, des avancée ont été obtenues, notamment la réduction du coût à 2 000 euros mais l’obligation d’inscription sur la liste européenne persiste, or celle-ci exige des caractéristiques techniques stables très difficiles à atteindre pour ce type de produits naturels.
Le débat, moins anecdotique qu’il n’y parait car symbolique d’une défense des traditions et des méthodes naturelles face à l’industrie chimique s’appuyant sur le bureaucratie européenne, est donc encore loin d’être clos.
[cc] Novopress.info, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[http://fr.novopress.info]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire