A visionner absolument. Cliquez sur le lien ci-dessous:
L'émission Pièces à conviction, diffusée sur France 3 à 20h50 le 6 décembre dernier, avait pour titre Plastique: alerte aux toxiques. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'émission a tenu ses promesses. Premier enseignement: Elise Lucet a collaboré à une entreprise d'information authentique pour la première fois depuis 15 ans. Cela mérite d'être souligné, tant son ton mielleux de collabo du système à la tête du 13 heures de France 2 a la vertu de me donner la nausée après quelques secondes d'écoute seulement.
L'émission Pièces à conviction, diffusée sur France 3 à 20h50 le 6 décembre dernier, avait pour titre Plastique: alerte aux toxiques. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'émission a tenu ses promesses. Premier enseignement: Elise Lucet a collaboré à une entreprise d'information authentique pour la première fois depuis 15 ans. Cela mérite d'être souligné, tant son ton mielleux de collabo du système à la tête du 13 heures de France 2 a la vertu de me donner la nausée après quelques secondes d'écoute seulement.
Sur le fond, ce qu'il y a lieu de retenir, c'est évidemment l'entreprise d'empoisonnement collectif à laquelle se livre l'industrie de l'emballage, qui, en massifiant encore le recours aux plastiques gavés de Bisphenol A, de Phtalates et de PVC, contribue de manière aujourd'hui incontestable à l'émergence de pathologies de masse inconnues dans ces proportions il y a encore 20 ans. Plus grave encore, certaines maladies touchent les enfants de plus en plus jeunes et de plus en plus gravement (cancers, dont leucémies), le problème emblématique de ce phénomène étant sans conteste la profonde perturbation endocrinienne induite par ces substances, qui aboutissent, notamment, à des pubertés ultra précoces.
L'émission est extrêmement riche en faits significatifs, et il n'est pas question de les recenser mais d'en donner quelques exemples significatifs qui incitent à la visionner dans son intégralité. Ainsi, en vrac, on apprend que:
- que pour le représentant des industriels de l'emballage interrogé, le bénéfice, quel qu'il soit, d'un produit à base de plastique justifie son maintien dans le commerce quels que soient ses effets sur la santé et l'environnement. L'individu, d'un cynisme absolu, évoque le fait pour un biberon d'être incassable comme justifiant qu'il puisse être toxique. On croit rêver, et cela d'autant plus que rien n'oblige les industriels à utiliser ces substances pour l'obtention du résultat souhaité. On regrettera que les journalistes n'aient pas abordé ce point, qui débouche sur la question centrale: pourquoi, alors que plusieurs choix d'une parfaite innocuité s'offrent aux industriels, choisissent-t-ils des plastiques contenant des substances hautement toxiques, et ceci en toute connaissance de cause?
- des billes de plastique servant à la fabrication des emballages se trouvent par milliards dans la nature, polluant durablement l'environnement, empoisonnant notamment les oiseaux, qui les ingèrent ainsi que d'autres objets et morceaux de plastiques. Sur ce point, le reportage est descriptif. A aucun moment n'est posée la question de savoir comment ces billes, poétiquement appelées "larmes de sirène", sont arrivées dans la nature.
- dans certaines zones de l'océan indien, le plastique est présent à des doses 6 fois supérieures au plancton marin, et les courants on formé une zone d'une surface équivalant à la France entèrement recouverte de déchets plastiques. Les océans sont tous concernés dans des proportions gravissimes, et toute la chaine alimentaire est victime d'un empoisonnement massif aux plastique et ses composants, sans parler des métaux lourds.
Pour le reste, visionnez le reportage grâce au lien ci-dessus. Vous ne le regretterez pas.
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