vendredi 30 octobre 2009

Le Vrai Pouvoir de Barack Obama

Pour tous ceux qui comprennent l'anglais, voici le travail le plus complet jamais réalisé sur les liens entre le pouvoir politique américain et le complexe banco-militaro-industriel. Grâce à ce film, vous comprendrez qui tire les ficelles de la politique américaine, et plus largement, qui dirige vraiment le monde:





A signaler qu'il existe une version sous-titrée en français:



















11 septembre: le ridicule ne tue que la vérité... (A propos de L'objet du Scandale)

Dans une parodie de débat qui a atteint des sommets de médiocrité, la classe journalistique aux ordres a fait une nouvelle fois étalage de toute sa capacité bien pensante et donneuse de leçons, associée à l'amateurisme et au procédés de déstabilisation grossiers et honteux, à commencer par la mauvaise foi.

Pour ceux qui n'auraient pas encore vu l'émission, la voici en 3 parties:


Tâchons d'énumérer un a un les points qui transformèrent cette tentative de discussion en un naufrage complet:

- le décor, tout d'abord: un débat opposant 4 non spécialistes, assumés, du 11 septembre. A tout le moins, dans cet aréopage profane, les deux "complotistes" avaient-ils préparé leur intervention, et méritent-ils à ce titre le respect du téléspectateur, puisqu'à défaut d'être des spécialistes, ils connaissaient correctement leur sujet, quoi que leurs connaissances soient très incomplètes. Leurs contradicteurs n'étaient là, à l'inverse, que pour les démolir, faute de savoir quoi que ce soit du sujet traité. Par exemple, l'un des deux journalistes affirmait avoir vu les sketchs de J-M Bigard, mais n'a pas pris la peine de consulter les nombreux documents fournis par ceux qu'il qualifie, sans savoir ce qu'ils disent, de conspirationnistes, dont Bigard et Kassovitz ne sont que des représentants. Ce journaliste est donc d'emblée totalement hors sujet. Il est d'ailleurs savoureux que des journalistes qui admettent ne pas être des spécialistes de la question reprochent à leurs contradicteurs leur absence de titre à douter de la thèse officielle. Faut-il pouvoir se prévaloir d'un titre quelconque pour avoir le droit d'exprimer ses doutes vis-à-vis de quoi que ce soit? D'ailleurs, il n'y a pas de thèse officielle, puisque le document qui en tient lieu n'estime pas utile d'expliquer pourquoi les tours sont tombées, ni pourquoi le trou sur la façade du Pentagone est si étroit, pas plus qu'il n'explique près de 300 points litigieux de cette affaire.

- deux véritables spécialistes, dont l'apparition étaient censée équilibrer et enrichir le panel, ont été décommandés au dernier moment sur demande de la chaine, officiellement parce qu'à 4 contre 4 le débat aurait été inaudible, dixit Guillaume Durand. Absurde sur le plan logique, cette idée est contredite par cette même émission, qui, quelques semaines auparavant sur le même thème, avait opposé 8 individus, et qui avait accouché un débat, qui, pour caricatural qu'il fut, s'avéra beaucoup plus intéressant, car plus plus spécifique et plus technique.

- le déséquilibre structurel des forces en présence: l'animateur prend le parti des adeptes de la thèse officielle, et seuls les journalistes chargés de la défendre bénéficient de l'appui de la réalisation de l'émission pour montrer des images et des reportages. On appréciera d'ailleurs la façon dont Durand, en guise d'entrée en matière, signale à bigard et Kassovitz que le but de l'émission est de les disqualifier médiatiquement, et qu'en cas d'échec, il risque gros. Dont acte...

- l'attitude scandaleuse des journalistes partisans de la thèse officielle, qui, à chaque fois que cette thèse est fragilisée par un argument adverse, somment ses tenants de fournir une version alternative du déroulement des événements, alors que Jean-Marie Bigard comme Matthieu Kassovitz demandent seulement qu'une véritable enquête soit ouverte, et ne prétendent pas connaître la vérité.
Signalons à toutes fins utiles qu'il est probablement sans précédent qu'il soit demandé à une personne qui exprime des réserve sur les explications données par une autorité quelconque sur le déroulement d'un événement d'en fournir une version alternative. Là où les explications données par le gouvernement américain sont logiquement intenables, il faut en prendre acte et exiger des explications plutôt que de demander à ceux qui ont poser les bonnes questions de procéder eux-mêmes à une enquête qui fait défaut, et qui nécessite des fonds colossaux.

- le procès d'intention permanent consistant à discréditer des adversaires taxés de conspirationnisme en leur prêtant des thèses qu'ils ne défendent pas (missile sur le Pentagone, "disparition" de l'avion crashé à Shanksville, etc.)

- le refus délibéré de discuter des faits au profit d'une disqualification permanente de l'adversaire (appartenance à l'extrême droite, amteurisme prétendu, etc.), qui permet de cantonner le débat à la question suivante: peut-on douter de la version officielle? Les contradicteurs de Bigard et Kassovitz pensent clairement que non, ce qui en soi est un scandale, surtout venant de journalistes.

- le refus, heureusement surmonté par ses invités, opposé par Guillaume Durand, au rappel de la chronologie des faits tels qu'il se sont déroulés le 11 septembre 2001 à New York, alors que ce simple énoncé rend totalement incroyable la version officielle des attentats. On notera d'ailleurs que pour les chiens de garde de Durand, il est totalement crédible que la première puissance militaire mondiale ne soit pas capable de faire décoller un chasseur en 1 heure et demie de temps pour intercepter des avions de ligne détournés par des pirates de l'air. On retrouve d'ailleurs ici un travers typique des anti complotistes hystériques, qui consiste, pour rejeter toute idée de conspiration, à recourir à des explications infiniment moins crédible que la thèse de leurs adversaires.

Au final, que retenir de cette émission?

Sur un plan factuel, rien, puisqu'aucune discussion technique ne s'est engagée, hormis une vague évocation de la situation du Pentagone. Mais encore une fois, toute profondeur était rendue impossible par l'exclusion délibérée et inopinée des experts.

S'agissant des médias, un refus schizophrénique de penser la possibilité, même très hypothétique, que la version officielle des événements soit fausse. Mais devant l'évolution de l'opinion, l'obligation d'évoquer malgré tout le sujet, tout en essayant de faire passer les complotistes pour des fous, ou, plus graves, pour des révisionnistes antisémites.

S'agissant de la cause des conspirationnistes, en tous cas sur la question du 11 septembre, une avancée considérable est à noter, puisqu'à tout le moins la loi du silence médiatique pesant sur l'absurdité de la version officielle semble levée. Même s'il est clair qu'un piège a été tendu à Bigard et Kassovitz, ceux-ci s'en sortent plutôt bien, et quand bien même cela ne serait pas le cas, une mauvaise publicité vaut toujours mieux l'ostracisme médiatique.