Une approche critique du projet de nouvel ordre mondial que certaines institutions supra nationales et think tanks tentent de mener à bien sous prétexte de terrorisme, de réchauffement climatique ou de santé publique.
samedi 20 novembre 2010
Violence, délinquance, incivilités: remettre les pieds sur terre...
Voici une contribution de Xavier Raufer sur le traitement médiatico-judiciaire du phénomène de la délinquance contemporaine, en France particulièrement, mais son analyse vaut pour un grand nombre de pays européens. L'auteur y explique le processus pervers qui conduit à voir dans tout délinquant une victime, en dépit du bon sens, et les effets dévastateurs d'une telle dérive:
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Pourquoi la délinquance ne reculera jamais en France
envoyé par m4xwarrior. - L'actualité du moment en vidéo.
Il est de bon ton aujourd'hui de déplorer l'accroissement de la délinquance tout en s'interrogeant sur ses causes dans une optique psycho-socio-droit de l'hommiste. Puisqu'il n'est plus possible de nier l'explosion de la violence et son retour en force dans les sociétés dites civilisées, particulièrement en France, chacun y va de son analyse, les uns en déplorant les causes sociales telles que le chômage, la pauvreté, l'urbanisme, les autres en stigmatisant la France en tant qu'elle persécuterait les minorités présentes en son sein en les discriminant (par exemple à l'embauche), ou en niant les crimes soi-disant perpétrées contre elles (si tant est que cela veuille dire quelque chose pour les descendants des "victimes" desdits crimes), fut-ce des siècles auparavant (colonisation, esclavage).
Les analyses proposées du phénomène de délinquance actuel, telles que les grands médias s'en font l'écho, aboutissent à deux propositions contradictoires, l'une tenant la délinquance pour inséparable de la vie sociale et donc irréductible (thèse défendue par Martine Aubry en ce moment), l'autre la considérant comme une forme de rébellion légitime face à une violence symbolique illégitime.
Il est à noter pour commencer que ces deux explications sont radicalement incompatibles, quoi que proposées par le même camp politico-idéologique (la gauche, pour faire simple), et validées, explicitement ou tacitement, par la droite mondialiste au pouvoir en France. C'est ainsi que selon les besoins, les mêmes personnes invoqueront l'une ou l'autre de ces explications, ce qui en dit long sur le ur sérieux.
S'agissant de la première explication, elle est ridiculement faible sur un plan intellectuel, et plus probablement malhonnête. La raison en est simple: à supposer la violence inséparable de la vie sociale, cette proposition obère totalement les facteurs culturels, raciaux, et quantitatifs de la délinquance. Or, une délinquance qui augmente exponentiellement après une longue période de stabilité quantitative et qualitative change de nature par ce fait même, et requiert une révision des outils conceptuels propres à en rendre compte, car elle suppose présents des facteurs et des ressorts nouveaux, que cette première analyse a pour effet (pour objet?) d'occulter. Nos dirigeant font semblant de ne pas voir que la délinquance actuelle est très largement nouvelle dans ses causes et ses manifestations, comme dans sa gravité et sa banalisation. La théorie de la délinquance endogène est assénée lorsque le contexte ne place pas celui qui la formule devant un contradicteur. C'est en quelque sorte le plan A.
S'agissant de la seconde explication, elle est plus dangereuse encore, car, au lieu de nier un phénomène de délinquance grave et nouveau, elle le justifie et le légitime en en rendant responsables ses victimes mêmes, tout en culpabilisant collectivement la culture et le pays où elle se déploie. C'est ainsi que la France, largement visée par des actes de délinquance dirigés contre ses symboles, sa population et les représentants de son autorité, est accusée de sécréter la violence qui sévit sur son territoire, et donc de la mériter en quelque sorte. Ce plan B est intéressant, car il sous-entend que même les zélateurs les plus farouches de la culture de l'excuse ne peuvent plus nier le caractère ethnico-culturel d'une certaine délinquance. En soutenant que les minorités se révolteraient contre des persécutions symboliques ou une injustice socio-économique, ils valident implicitement l'existence d'une délinquance ethnico-culturelle, pour aussitôt la déculpabiliser voire la justifier.
Ces discours, s'ils constituent d'une certaine manière une avancée au regard de leur prédécesseur, le délicieux "sentiment d'insécurité", n'en demeurent pas moins des paravents commodes pour donner à croire au citoyen lambda que les causes de la délinquance sont connues et identifiées d'une part, et, d'autre part, que soit on n'y peut rien, soit qu'il faut renforcer les mesures qui l'ont engendrée (immigration, revendications communautaires, modificiation des programmes scolaires).
Ainsi, n'en déplaise à nos dirigeants de tous bords, toute personne pourvue d'un demi cerveau sait que si la délinquance explose au point de quadrupler en regard de périodes peu éloignées, c'est qu'à la violence endogène aux sociétés, si on l'accepte pour réelle, s'ajoute une violence différente dans ses causes et ses manifestations, ce qu'une rapide analyse permet de vérifier.
Avant d'évoquer lesdites causes, une simple remarque de bon sens: si une augmentation massive de violence ordinaire en peu de temps est possible, l'inverse doit l'être aussi, nécessairement. Si à une violence stable en proportion et en type succède, rapidement, une violence massive, exponentielle, dont les auteurs sont nouveaux ainsi que les victimes, alors on ne peut l'imputer aux causes traditionnelles d'une délinquance qui est littéralement autre et résiduelle.
Voici la recette de la progression contemporaine de la délinquance en France:
- Une excuse pré-constituée à la violence issue de populations immigrées, ainsi qu'aux provocations anti-françaises, qui constituent l'essentiel de la délinquance actuelle
- une classe politico-médiatique et un tissu associatif de quartier qui se gargarisent de bien pensance trempée de culpabilisé post coloniale et de repentance, attisant le ressentiment anti-français auprès de population qui peinent, en raison de leur origine, à construire leur identité dans le cadre de référence de la France et de ses valeurs
- une classe politico-médiatique et un tissu associatif de quartier qui se gargarisent de bien pensance trempée de culpabilisé post coloniale et de repentance, attisant le ressentiment anti-français auprès de population qui peinent, en raison de leur origine, à construire leur identité dans le cadre de référence de la France et de ses valeurs
- des magistrats idéologiquement acquis à une conception des droits de l'homme favorable à la culture de l'excuse, évoquée plus haut
- des prisons trop peu nombreuses pour accueillir ne serait-ce que l'ensemble des délinquants multi-récidivistes, sans parler des autres, d'où la nécessité pratique de remettre en liberté 90% des délinquants
Vous obtenez ainsi, facilement, en dépit du bon sens, l'augmentation inexorable d'une population délinquante à qui est garantie une immunité de fait pour la quasi totalité des délits, même répétés.
Ajoutez à cela le message, envoyé aux délinquants, d'une société qui ne se défend pas, aboutissement logiquement à une impunité quasi totale, qui agit comme une incitation à la violence.
Tel est le cocktail de l'ultra violence et de sa progression inéluctable.
Pour finir, un petit retour au bon sens, même s'il est probablement trop tard:
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L'amérique comme vous ne l'avez jamais vue!
De magnifiques photos en couleur de l'amérique du début des années 40. Emouvant.
http://extras.denverpost.com/archive/captured.asp
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