Une fois n'est pas coutume, je vais enrichir le dossier chemtrail d'une expérience personnelle survenue aujourd'hui, vendredi 6 mail 2011, alors que je me trouvais en promenade avec ma fille dans la région lyonnaise. Sur le chemin du retour, vers 20 heures, je lève les yeux au ciel comme je le fais mécaniquement des dizaines de fois dans une journée (je sors pour une à deux heures deux fois par jour). Comme souvent, je remarque une trainée blanche très longue dont je constate qu'elle est laissée par un aéronef, encore visible. Premier constat, malheureusement banal: il s'agit non pas d'une trainée de condensation (ces trainées là se dissipent en mois d'une minute, ne laissant visuellement qu'une trainée éphémère et mouvante de quelques centaines de mètres) mais d'un chemtrail, c'est-à-dire d'une trace chimique issue d'un épandage, car la trainée, déjà déformée dans le sens du vent, s'étend à perte de vue à l'horizon, deux critères classiques du "chemical trail".
Mais cette fois-ci, un détail inhabituel me frappe. En un point précis où la trainée révèle un changement de cap de l'appareil, la colonne blanche semble non seulement séparée en deux mais marque une sorte de croisement. Je remonte jusqu'à l'avion et scrute avec plus d'attention. Je constate alors qu'il y a deux appareils et non un seul. Surpris, mon premier réflexe est de me dire que j'ai mal vu, puisqu'en aucun cas ce type de vol n'est censé se produire. Comme les appareils semblent de taille très différente (en gros l'un semble de la taille d'un Learjet, l'autre d'un transporteur de passager de 100 places), j'envisage l'hypothèse que les avions sont en réalité assez éloignés et que mon point de vue latéral donne l'impression fausse d'une proximité. Mais à mesure que les avions s'éloignent, je me trouve en arrière d'eux , ce qui oriente la vue dans l'axe du cap et permet de confirmer ma première impression, à savoir que les compères sont si proches que leurs trainées se confondent quasiment. La première est composé de deux flux correspondant aux deux propulseurs, et la seconde, légèrement décalée, émane du plus petit appareil. Les deux ne peuvent pas être espacés de plus de 30 mètres.
Les premières déductions s'imposent à moi. Il ne peut s'agir d'appareils civils, car les circonstances justifiant un vol en formation sont inexistantes à ma connaissance, comme à celle des pilotes que compte mon entourage. Ensuite, comme par hasard, cette formation rare, forcément militaire, s'accompagne d'un épandage chimique (que les incrédules adaptes de l'accusation de complotisme se rassurent, ils ne manqueront pas à l'avenir de preuves de cette pratique, qui sera justifiée par la lutte contre le réchauffement climatique, comme il a déjà été indiqué sur des chaines de télévision américaines). Or, les spécialistes de la question des chemtrails ont constaté depuis longtemps que la plupart des trainées suspectes sont laissées par des appareils militaires.
Dernier point: la présence de deux appareils en formation resserrée tous deux porteurs d'un dispositif d'épandage confirme une donnée que les initiés des chemtrails savent, à savoir que ce type particulier d'épandage en haute altitude ne remplit pas un seul office mais constitue un mode de dispersion de substances multiples à des fins d'expérimentations scientifiques diverses, ce qu'une recherche sur internet confirme rapidement, puisque des dizaines de laboratoires et d'entreprises admettent et promeuvent même leur contribution à ces programmes, (seuls les gouvernement niant leur existence), lesquels sont extrêmement variés.
De retour chez moi après cette observation (malheuresement pas assez vite pour pouvoir la filmer) je contacte un ami via Facebook pour lui raconter ce que je considère déjà comme un petit événement, pour apprendre qu'il a constaté le même phénomène alors qu'il se trouvait sur la colline de Fourvière. Evidemment, aucun de nous ne souhaite en rester là. Nous nous préparons pour nous mettre en capacité de saisir ce type de vol combiné au cas où il se reproduirait, puisqu'il semble que ce à quoi j'ai assisté ne soit pas un cas isolé, ce qui est une autre nouvelle d'importance. J'espère donc pouvoir donner suite à ce qui n'est qu'un témoignage en apportant des éléments plus objectifs dans les semaines à venir.
