Forum du parti de l'In-nocence
On trouve sur YouTube des entretiens et exposés en anglais de l'ancien agent du KGB, le remarquable Yuri Bezmenov, qui déserta en 1985 aux Etats-Unis (année de cet entretien). L'homme y expose les principes de ce qu'il nomme les "techniques de démoralisation des nations" employées par le KGB de l'époque (années 70). Le plan de démoralisation de l'Occident était conçu pour s'étaler sur trois générations. Ces entretiens et ces conférences sont fascinants.
En voici trois où l'on entend, presque à la lettre, les mots du père de Laurent Mucchielli. Le fils n'est nullement démarqué du père. Les leçons du père sont appliquées par le fils. Celui-là les applique dans un bord politique autre que celui du père, certes, mais sans en modifier la nature. Le moule opératoire, la méthodologie, sont les mêmes. Le fils est continuateur du père. Les méthodes du père dont le fils prolonge l'usage furent élaborées dans le milieu du siècle dernier; elles furent communes aux puissances rivales de part et d'autre du Rideau de Fer.
Les Amis du Désastre sont des héritiers d'ingénieurs en manipulation qui créèrent leurs produits phares au siècle dernier. Ils seront balayés par le siècle présent. Leurs méthodes sont sans avenir véritable. Le vingtième siècle ne peut pas durer éternellement. Et il est probable que l'Internet dans notre siècle jouera, et joue, un rôle dans ce coup de balai. Mais toute arme a feu possède un effet recul, tout mécanisme d'entraînement un poids régulateur qui est source d'entropie : Internet, et la communication des citoyens en réseau qu'il permet, est aussi un lieu d'épuisement de l'énergie politique et des forces du changement, lieu de dissipation et d'évacuation (comme sont évacuées les eaux de surface turbulentes vers des puisards) de ces forces. Ce mal de la dissipation (revers de toute bénéfique dissémination des idées) et de l'épuisement est la rançon politique versée à la forme réticulaire de circulation des idées, dont le prix devrait apparaître plus clairement dans les prochaines années et dont les acteurs du changement que nous voulons être se devraient d'être les premiers conscients.
On trouve sur YouTube des entretiens et exposés en anglais de l'ancien agent du KGB, le remarquable Yuri Bezmenov, qui déserta en 1985 aux Etats-Unis (année de cet entretien). L'homme y expose les principes de ce qu'il nomme les "techniques de démoralisation des nations" employées par le KGB de l'époque (années 70). Le plan de démoralisation de l'Occident était conçu pour s'étaler sur trois générations. Ces entretiens et ces conférences sont fascinants.
En voici trois où l'on entend, presque à la lettre, les mots du père de Laurent Mucchielli. Le fils n'est nullement démarqué du père. Les leçons du père sont appliquées par le fils. Celui-là les applique dans un bord politique autre que celui du père, certes, mais sans en modifier la nature. Le moule opératoire, la méthodologie, sont les mêmes. Le fils est continuateur du père. Les méthodes du père dont le fils prolonge l'usage furent élaborées dans le milieu du siècle dernier; elles furent communes aux puissances rivales de part et d'autre du Rideau de Fer.
Les Amis du Désastre sont des héritiers d'ingénieurs en manipulation qui créèrent leurs produits phares au siècle dernier. Ils seront balayés par le siècle présent. Leurs méthodes sont sans avenir véritable. Le vingtième siècle ne peut pas durer éternellement. Et il est probable que l'Internet dans notre siècle jouera, et joue, un rôle dans ce coup de balai. Mais toute arme a feu possède un effet recul, tout mécanisme d'entraînement un poids régulateur qui est source d'entropie : Internet, et la communication des citoyens en réseau qu'il permet, est aussi un lieu d'épuisement de l'énergie politique et des forces du changement, lieu de dissipation et d'évacuation (comme sont évacuées les eaux de surface turbulentes vers des puisards) de ces forces. Ce mal de la dissipation (revers de toute bénéfique dissémination des idées) et de l'épuisement est la rançon politique versée à la forme réticulaire de circulation des idées, dont le prix devrait apparaître plus clairement dans les prochaines années et dont les acteurs du changement que nous voulons être se devraient d'être les premiers conscients.