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lundi 6 décembre 2010

La marche irrésistible du nouvel ordre mondial


Pierre Hillard "Dr en science po et ecrivain"
envoyé par chokproduction. - L'info internationale vidéo.

 Une intervention éclairante de Pierre Hillard sur le nouvel ordre mondial, ses origines, ses zélateurs, ainsi que ses moyens d'actions et les stratégies mises en oeuvre pour sa réalisation. En France, Pierre Hillard est l'un des tous meilleurs chercheurs sur la question du mondialisme et de la gouvernance mondiale. Sa position d'universitaire le conduit naturellement à fonder ses analyses sur de multiples références et des preuves absolument incontestables, ce qui donne à son travail un poids considérable.
  Pierre Hillard a le mérite de mettre au jour les réseaux européens des oligarques ainsi que les liens qu'ils ont tissés avec des think tanks et entreprises anglo-saxons. On lui doit ainsi d'avoir étudié en détail le rôle de la fondation Bertelsmann, aussi inconnue du grand public que le club du Siècle.

 Fondamental également, l'exposé sur la promotion massive des régions par l'Union Européenne. Loin de vouloir assurer la pérennité des cultures locales, la Commission européenne cherche en réalité à écraser les nations entre les régions et la structure européenne pour supprimer toute résistance à l'édification du nouvel ordre mondial, auquel les nations et les civilisations qui les portent sont les derniers obstacles.

lundi 7 décembre 2009

Débat sur le réchauffement climatique - CLIMATEGATE


D'abord, la toile de fond; deux anti-réchauffement contre un "chauffagiste" (pour l'individu en question, je préfère ce terme à celui de réchauffiste, qu'il réfute d'ailleurs), prétendu spécialiste de la question qui estime représenter l'intégrité et l'objectivité scientifique, contrairement aux autres, de quelque bord qu'ils soient.  En gros, Sylvestre Huet, c'est son nom, se croit au dessus de la mêlée. C'est de lui qu'il sera question ici, pour essayer de décortiquer la mécanique de son discours, qui relève d'un cas flagrant de manipulation.

Comme nous allons le voir, notre homme n'arrive pas les mains vides, au propre comme au figuré:

- d'abord, l'entourloupe intellectuelle, la stratégie visant à semer la confusion dans les esprits. Un postulat: je ne suis du côté de personne, sauf de la science, je ne connais même pas la propagande de Nicolas Hulot et de Yann Arthus Bertrand.

- ensuite, le discour mystificateur: la communauté scientifique a toujours toléré, admis et cultivé en son sein le discours critique et la pluralité d'opinion en matière de climatologie. Conséquence, prétendument logique: le climategate ne nous apprend rien puisqu'il n'y a jamais eu d'accord scientifique sur la question du réchauffement et de son origine humaine. Donc, tout va bien dans le meilleur des mondes, circulez, il n'y a rien à voir.

- troisième ingrédient, l'ignorance feinte que la communauté soi disant scientifique mandatée pour informer les politiques martelle un discours de pure propagande pro réchauffement depuis 10 ans en omettant tout avis divergent. Souvenez-vous, notre "chauffagiste" ne regarde pas les films destinés au peuple, veut-il nous faire croire. Pratique pour faire semblant de ne pas savoir que ces films, depuis Al Gore, reposent sur une prétendue unamité scientifique sur la question. Autre tour de passe passe intellectuellement risible: les scientifiques qui rendent des conclusions simplistes ne sont pas des scientifiques mais des experts; comme si cela justifiait que l'on fasse croire au peuple que la communauté des savants est unanime; comme si ces "experts" n'étaient pas issu de la communauté scientifiques.

- quatrième élément, qui achève de sceller l'indigence intellectuelle ou la mauvaise foi absolue du bonhomme (devinez ou va ma préférence), le graphique qui tue: "vous voyez bien que la courbe monte, donc il est clair que l'atmosphère se réchauffe". Pathétique et grotesque à souhait, surtout de la part d'un type qui vient d'asséner des leçons de rigueur scientifique. Comme en présence de politiques, cette querelle de chiffre, puisque certains scientifiques affirment ni plus ni moins que le contraire de notre bonhomme, illustre, sans qu'il soit besoin de recourir au climategate, que de consensus il n'y a point. Il n'y en a d'ailleurs jamais eu.

Au total, on obtient un type qui se prétend objectif, qui donne des leçons à tout le monde, et qui défend, tout en le niant, l'idée qu'il y ait quelque problème que ce soit avec la façon dont les choses ont été présentées au public par les scientifiques et leurs relais médiatiques. D'ailleurs, il ne sait apparemment pas ce qui est dit au public, puisqu'il s'en fout et n'a pas le temps pour ces conneries de son propre aveu. Cela le rend d'ailleurs de facto inapte à évoquer la question traitée par l'émission, qui est celle du fossé que révèle le climategate entre le discours médiatique et la réalité du changement climatique, et sur la pertinence des conséquences qu'on veut tirer en termes d'institutions de gouvernance mondiale (taxe carbonne).

Quant au climategate, passé au silence par une presse française médiocre et/ou malhonnête, il ne nous enseigne pas, une fois encore, qu'il n'y a pas consensus scientifique sur le réchauffement climatique et son origine humaine, mais bien que:

- il n'y a plus de réchauffement depuis 1998

- la communauté scientifique a fabriqué de toutes pièces un consensus sur l'idée inverse, en utilisant tous les procédés possibles et imaginables pour réduire au silence ou décrédibiliser les voix dissonantes en son propre sein.

Comme en matière de vaccination anti H1N1, la balance penche bien davantage en faveur de la corruption que de l'incompétence, la taxe carbone, conséquence présentée comme la solution inévitable au réchauffement climatique d'origine humaine, étant ni plus ni moins qu'une tentative d'escroquerie titanesque à l'échelle de la planète.

Vraiment, l'écologie méritait mieux que cela. Il est urgent, pour en appréhender sereinement les enjeux, de mesurer à quel point la perversité de l'élite mondialiste a été sous-estimée, élément que Vincent Courtillot, l'ennemi juré de Sylvestre Huet, malgré une évidente bonne foi, mesure mal, comme le révèle la vidéo ci-dessous.