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lundi 27 décembre 2010

Le travail rend libre!


Samedi, 21 Mars 2009 | Écrit par Carceller |  
Billets d'auteur - Politique

Nous sommes prisonniers. Pourquoi une telle affirmation, si définitive, si ferme, si cruelle ? Parce qu’elle part d'un constat lui-même définitif, ferme et cruel. En tout cas pour qui daigne constater la réalité des chaînes qui l’entravent.

Pour que le prisonnier prenne conscience de son état, je vous propose d'explorer sa cellule, son camp, son gardien et, last but not least, le bénéficiaire de son travail forcé.

Nous vivons dans un camp sans murs ni barbelés. N'importe quel lecteur m'objectera que nous sommes dans une société libre, que dis-je, dans LE monde libre, rien que ça.

Un monde libre qui, naissepa, se bat continuellement contre l'intolérance et les discriminations – sauf celles qu'induisent mécaniquement l'argent, naissepa encore. Un monde libre qui possède une histoire officielle et légale, comme dans l’ex-Urss. Une monde libre tellement libre que le pouvoir y garantit la liberté d'expression et de pensée, mais sévèrement encadrée par des lois dites « antiracistes », naissepanaissepa. Un monde où l'homme est libre de fermer sa gueule, un monde où la famille est obligatoirement libre de mettre ses enfants à l'école dés l'âge de 2 ans, certainement pour y recevoir une éducation « citoyenne », naissepa, tout comme il existait une éducation « socialiste » chez qui vous savez, un monde où vous avez d’autant plus la liberté de voter NON à un référendum que de toute façon le OUI passera tout de même, un monde où le débat, démocratique donc libre naissepa, concernant l'entrée dans l'Otan, se déroule après la mesure effective, un monde où l'on affirme que la solidarité nationale déborde des frontières qui ne doivent plus exister, qui n’existent d’ailleurs déjà presque plus au fond, un monde libre où le métissage comme projet constitue une donne politique et obligatoire, puisqu’il est beau d’être libre de se métisser obligatoirement, naissepa ! toujours. Un monde libre où la liberté de circuler est entière, à condition de ne jamais foutre les pieds dans une des centaines de zones de « non-droits » qui léopardisent peu à peu les territoires jadis continus et ordonnés. Un monde où la femme aussi est libre, surtout d'être payée 1.000 euros par mois pour être caissière, conquête du féminisme

Il paraît que ce monde est menacé par on ne sait quels méchants, sans doute des ignorants qui n’ont pas remarqué que le monde libre était libre. Des méchants venus de l'extérieur parfois, plus souvent de l'intérieur. Eh bien, quitte à me retrouver dans le camp des bad guys, j’enfonce le clou : la vérité est que nous sommes dans un camp. Le monde libre est un immense camp de concentration.

Le travailleur, ce type qui est, depuis au moins 83, accusé de fascisme, de pétainisme, de « racisme », est le prisonnier de ce camp concentrationnaire sans barbelés. Un prisonnier possède inévitablement un gardien, bien sûr, et quoi de mieux que de recruter les gardiens parmi les prisonniers, en leur octroyant quelques privilèges ou impunités ? Parmi la populace, il se trouvera toujours des kapos.

Qui pourrait rentrer dans le costume du kapo aujourd'hui ?

Allons, cherchons un peu.

Des mecs à qui l'on trouve toutes les excuses possibles et inimaginables dans les médias dominants par exemple ? Des mecs qui sont l'objet d'une véritable industrie sociologique d'Etat ?

Bingo. Le kapo, c’est le sous-prolétariat immigré.

Ce que le prolétaire, le vrai, appelle « la racaille », et qui n'a pour fonction que de jouer les auxiliaires des vrais bénéficiaires de ce système concentrationnaire. Oppression soft et festive, en général, mais bien réelle. Oppression d’ailleurs de moins en moins soft et de moins en moins festive, surtout pour les populations directement confrontées au phénomène.

Les vrais bénéficiaires, pendant ce temps, trustent les postes-clefs à l'état-major systémique, celui qui organise le camp-monde. Ils donnent son rôle à chacun, allouent les ressources aux sous-prolétariats, garantissent son impunité tout en ne pardonnant rien aux travailleurs. Ça ne vous rappelle rien ? Bah oui. Parcourez les récits des survivants des systèmes concentrationnaires du XX° siècle. Toujours le vrai patron paraît vachement plus sympa que la racaille, que le kapo. Primo Lévy, dans « Si c’est un homme », raconte son séjour forcé à Auschwitz. Force est de constater qu’il rencontre finalement peu les SS. Pour l’essentiel, son problème, c’est le kapo, c'est-à-dire un autre déporté. Soljenitsyne raconte, dans la première partie de l’« Archipel du Goulag », comment l’administration des camps soviétiques, dans une politique très consciente, utilisait les « droits communs » pour rendre la vie dure aux déportés politiques. Rencontrer un officier SS doté d’un vrai pouvoir décisionnel ? Jamais cela n’arriva à Primo Lévy. Rencontrer un officier du NKVD pourvu d’un pouvoir réel ? Fort rare dans la vie du zek ordinaire, si l’on en croit Soljenitsyne.

Et nous alors, les rencontrons-nous, les membres de l'état-major, ceux qui tirent une rente de notre situation ? Politiques, bureaucrates-fonctionnaires de haut rang, industriels des multinationales, artistes grassement sponsorisés, financiers pourris ou délirants, associatifs professionnels subventionnés, travailleurs sociaux grand luxe tendance sociologues d’Etat, à la rigueur aussi les classes moyennes supérieures, qui s'achètent une bonne conscience avec la sécurité des autres. Les rencontrons-nous ? Jamais. Et plus ils sont haut placés, plus leurs responsabilités sont réelles dans notre malheur, moins nous les rencontrons.

Ce camp-marchand possède donc 3 catégories :

1) l'état-major, que nous venons de voir. C’est la classe sociale qui paraît la plus propre sur elle, la plus innocente, et pourtant elle organise notre malheur pour en tirer bénéfice.

2) le sous-prolétariat, la racaille, vivant d'une rente criminelle ou, parfois, de situation sociale, via l'impôt collecté sur le travail du laborieux – une rente criminelle qui reste impunie par l'état-major, une rente sociale qu’il finance allègrement avec nos ressources. Ce sous-prolétariat bénéficie d'une impunité accordée par l'état-major, il peut voler, violer, agresser, vendre de la drogue, se comporter comme un animal à l'école, poignarder, tuer, tout cela lui sera pardonné, il sera même encouragé par l'état-major.

3) Le travailleur, celui qui se fait déposséder du fruit de son travail, soit par l'actionnariat, soit par l'imposition confiscatoire, quand ce n'est pas directement par le kapo-sous-prolétaire. C'est le vrai perdant de camp, celui que l'on peut impunément écraser et humilier, le vrai dominé c’est lui. C'est lui qu'on accuse de tous les maux quand il réclame une amélioration de son environnement. L'inversion des valeurs et des accusations est totale avec le kapo, et cette inversion est la clef de notre oppression.

Quelle stratégie pour libérer le prisonnier-travailleur ?

Commençons par dire qu’il n’y a rien à attendre du prisonnier lui-même, il ne comprend rien, le pauvre.

Ce prisonnier voit rarement l'état-major, peut-être à la télévision, mais c'est tout. Et quand le prisonnier pense aux membres de l'état-major, ils paraissent tellement plus sympathiques que le kapo… C’est pourquoi le prisonnier se laisse berner, il fait confiance au membre de l’état-major, régulièrement, lors de la mascarade « démocratique » par exemple.

Le travailleur croit que son premier problème, du moins celui qu'il vit le plus directement, est le kapo issu du sous prolétariat. Ce qui n'est d'ailleurs par totalement faux si par « premier », on entend « qui vient en premier dans l’ordre de l’expérience ». C’est pourquoi le travailleur prisonnier croit qu'il suffit « d'un coup de karcher » pour que son environnement s'améliore. Comme si l'état-major allait soudain se priver de son allié de revers, pour libérer enfin le prisonnier-travailleur.

Alors que faire ?

Il faut agir contre l’état-major, jusqu’au point où celui-ci sera obligé d’agir directement. C'est-à-dire qu’il faut obliger les SS à faire une descente dans le camp, il faut harceler l’adversaire jusqu’à ce que les kapos ne puissent plus faire tout seuls le sale boulot. Nous devons obliger le système à dévoiler sa nature, nous devons obliger l’état-major à matérialiser les barbelés. Cela ne nous libèrera pas, évidemment. Mais cela permettra aux prisonniers, aux millions de travailleurs-prisonniers, de développer la conscience politique nécessaire pour que, le jour venu, lorsque loin de nous, sur d’autres champs de bataille, l’état-major aura été défait, ces prisonniers trouvent la force et la capacité d’organisation de se révolter enfin, de la manière qu’il faut.

Que le travailleur prenne conscience qu'une racaille-kapo n'est que le produit de cet état-major qui mène la danse ! Que le travailleur commence donc à réclamer des comptes à qui peut en rendre ! Il est inutile de s’attaquer à la racaille tête baissée. L'auto-défense est légitime, évidemment. Mais il est naïf de croire qu’on pourra passer le karcher tant que l'état-major n’aura pas été défait et mis à terre.

Il faut attaquer, harceler, impitoyablement, infatigablement, l’état-major lorsqu’il passe à notre portée. Pas pour le détruire directement, nous en sommes incapables. Mais pour l’obliger à réagir, pour l’amener à se dévoiler, pour que le travailleur-prisonnier développe la conscience politique dont nous aurons besoin, le jour venu. Alors, si ce travail préparatoire est effectué, une fois que l’état-major aura trébuché sur un accident de l'histoire, le kapo ne représentera qu'un fétu de paille, qu'il suffira de balayer pour s'en débarrasser.

C’est la seule chose à faire. La différence notable d'avec les camps précédents, c’est qu'il n'est pas possible de s'évader, le camp recouvrant l'ensemble du monde. Les barbelés sont mentaux même si les kapos restent physique et le travail toujours aussi harassant.

Tant que l'état-major restera en place, le kapo sera là. Le travailleur doit en prendre conscience et réclamer des comptes à chaque élu, chaque bureaucrate, chaque artiste, chaque sociologue, chaque industriel qui défend corps et âme le kapo-sous-prolétariat.

Bien sûr, le processus démocratique tendance médiacratie n'est pas efficace dans ce genre de situation. On ne vote pas, dans le camp, pour la libération ou pour l'enfermement, mais pour la couleur des murs. La liberté sera conquise par le conflit direct, comme toujours. Sur ce point, nous avons une chance. Les conflits qui viennent seront métalocaux, il n’y aura nulle part de fronts continus. Les occasions d’aller demander des comptes ne manqueront pas, et la distance entre l’état-major et les prisonniers sera beaucoup plus faible que celle qui séparait la place d’arme d’Auschwitz de la Porte de Brandebourg. Le travailleur peut demander des comptes directement. On appellera cela « la démocratie directe », celle qui ne passe pas par les urnes. Utilisons l’expression sans vergogne, banalisons-la.

Un slogan résume ma pensée : « l'état-major en premier, le kapo en second ».

Tant qu'on en restera à la vision inverse, dans nos milieux, nous serons prisonniers, et nous n’irons nulle part.

samedi 20 novembre 2010

Pourquoi la délinquance ne reculera jamais en France



Il est de bon ton aujourd'hui de déplorer l'accroissement de la délinquance tout en s'interrogeant sur ses causes dans une optique psycho-socio-droit de l'hommiste. Puisqu'il n'est plus possible de nier l'explosion de la violence et son retour en force dans les sociétés dites civilisées, particulièrement en France, chacun y va de son analyse, les uns en déplorant les causes sociales telles que le chômage, la pauvreté, l'urbanisme, les autres en stigmatisant la France en tant qu'elle persécuterait les minorités présentes en son sein en les discriminant (par exemple à l'embauche), ou en niant les crimes  soi-disant perpétrées contre elles (si tant est que cela veuille dire quelque chose pour les descendants des "victimes" desdits crimes), fut-ce des siècles auparavant (colonisation, esclavage).

Les analyses proposées du phénomène de délinquance actuel, telles que les grands médias s'en font l'écho, aboutissent à deux propositions contradictoires, l'une tenant la délinquance pour inséparable de la vie sociale et donc irréductible (thèse défendue par Martine Aubry en ce moment), l'autre la considérant comme une forme de rébellion légitime face à une violence symbolique illégitime.

Il est à noter pour commencer que ces deux explications sont radicalement incompatibles, quoi que proposées par le même camp politico-idéologique (la gauche, pour faire simple), et validées, explicitement ou tacitement, par la droite mondialiste au pouvoir en France. C'est ainsi que selon les besoins, les mêmes personnes invoqueront l'une ou l'autre de ces explications, ce qui en dit long sur le ur sérieux.

S'agissant de la première explication, elle est ridiculement faible sur un plan intellectuel, et plus probablement malhonnête. La raison en est simple: à supposer la violence inséparable de la vie sociale, cette proposition obère totalement les facteurs culturels, raciaux, et quantitatifs de la délinquance. Or, une délinquance qui augmente exponentiellement après une longue période de stabilité quantitative et qualitative change de nature par ce fait même, et requiert une révision des outils conceptuels propres à en rendre compte, car elle suppose présents des facteurs et des ressorts nouveaux, que cette première analyse a pour effet (pour objet?) d'occulter. Nos dirigeant font semblant de ne pas voir que la délinquance actuelle est très largement nouvelle dans ses causes et ses manifestations, comme dans sa gravité et sa banalisation. La théorie de la délinquance endogène est assénée lorsque le contexte ne place pas celui qui la formule devant un contradicteur. C'est en quelque sorte le plan A.

S'agissant de la seconde explication, elle est plus dangereuse encore, car, au lieu de nier un phénomène de délinquance grave et nouveau, elle le justifie et le légitime en en rendant responsables ses victimes mêmes, tout en culpabilisant collectivement la culture et le pays où elle se déploie. C'est ainsi que la France, largement visée par des actes de délinquance dirigés contre ses symboles, sa population et les représentants de son autorité, est accusée de sécréter la violence qui sévit sur son territoire, et donc de la mériter en quelque sorte. Ce plan B est intéressant, car il sous-entend que même les zélateurs les plus farouches de la culture de l'excuse ne peuvent plus nier le caractère ethnico-culturel d'une certaine délinquance. En soutenant que les minorités se révolteraient contre des persécutions symboliques ou une injustice socio-économique, ils valident implicitement l'existence d'une délinquance ethnico-culturelle, pour aussitôt la déculpabiliser voire la justifier.

Ces discours, s'ils constituent d'une certaine manière une avancée au regard de leur prédécesseur, le délicieux "sentiment d'insécurité", n'en demeurent pas moins des paravents commodes pour donner à croire au citoyen lambda que les causes de la délinquance sont connues et identifiées d'une part, et, d'autre part, que soit on n'y peut rien, soit qu'il faut renforcer les mesures qui l'ont engendrée (immigration, revendications communautaires, modificiation des programmes scolaires).

Ainsi, n'en déplaise à nos dirigeants de tous bords, toute personne pourvue d'un demi cerveau sait que si la délinquance explose au point de quadrupler en regard de périodes peu éloignées, c'est qu'à la violence endogène aux sociétés, si on l'accepte pour réelle, s'ajoute une violence différente dans ses causes et ses manifestations, ce qu'une rapide analyse permet de vérifier.

Avant d'évoquer lesdites causes, une simple remarque de bon sens: si une augmentation massive de violence ordinaire en peu de temps est possible, l'inverse doit l'être aussi, nécessairement. Si à une violence stable en proportion et en type succède, rapidement, une violence massive, exponentielle, dont les auteurs sont nouveaux ainsi que les victimes, alors on ne peut l'imputer aux causes traditionnelles d'une délinquance qui est littéralement autre et résiduelle.

Voici la recette de la progression contemporaine de la délinquance en France:

- Une excuse pré-constituée à la violence issue de populations immigrées, ainsi qu'aux provocations anti-françaises, qui constituent l'essentiel de la délinquance actuelle

- une classe politico-médiatique et un tissu associatif de quartier qui se gargarisent de bien pensance trempée de culpabilisé post coloniale et de repentance, attisant le ressentiment anti-français auprès de population qui peinent, en raison de leur origine, à construire leur identité dans le cadre de référence de la France et de ses valeurs

- des magistrats idéologiquement acquis à une conception des droits de l'homme favorable à la culture de l'excuse, évoquée plus haut

- des prisons trop peu nombreuses pour accueillir ne serait-ce que l'ensemble des délinquants multi-récidivistes, sans parler des autres, d'où la nécessité pratique de remettre en liberté 90% des délinquants

Vous obtenez ainsi, facilement, en dépit du bon sens, l'augmentation inexorable d'une population délinquante à qui est garantie une immunité de fait pour la quasi totalité des délits, même répétés.
Ajoutez à cela le message, envoyé aux délinquants, d'une société qui ne se défend pas, aboutissement logiquement à une impunité quasi totale, qui agit comme une incitation à la violence. 

Tel est le cocktail de l'ultra violence et de sa progression inéluctable.

Pour finir, un petit retour au bon sens, même s'il est probablement trop tard:
tribunelibre-xr

vendredi 22 octobre 2010

Emeutes: ce que le gouvernement vous cache...

Voici un exemple de déprédations commises dans des établissements d'enseignement publics à l'occasion des mouvements sociaux dirigés contre la réforme des retraites. Malgré l'ampleur des détériorations constatées et le coût des équipements public ainsi disparus, les recteurs d'académie interdisent formellement la diffusion de ces informations. Ceux qui ne respectent pas les consignes sont ainsi accusés de faire de la publicité gratuite aux établissements privés. Voilà une nouvelle illustration de ce que les élites de notre pays tiennent la liberté en piètre estime:

Perturbations du lundi 11 octobre 2010
Journee du 14 octobre 2010
Autruche autruche
Lundi 18 octobre 2010 Bilan de la situation


Il s'agit du seul exemple en France où un proviseur ait osé briser la loi du silence imposée par l'Éducation nationale.