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mardi 24 mai 2011

Affaire DSK: De nouveaux détails révélés sur l'affaire

Créé le 23/05/2011 à 23h23 -- Mis à jour le 23/05/2011 à 23h49
Un policier de l'unité scientifique de New York à l'entrée de l'hôtel Sofitel à New York, où a séjourné Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai 2011.

Un policier de l'unité scientifique de New York à l'entrée de l'hôtel Sofitel à New York, où a séjourné Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai 2011. John Minchillo/AP/SIPA

JUSTICE - Selon Fox News, Dominique Strauss-Kahn aurait tenté d’intimider la jeune femme...

«Sais-tu qui je suis? Sais-tu qui je suis?» C’est ce qu’aurait déclaré Dominique Strauss-Kahn à la femme de chambre qui ne savait pas qui se trouvait dans la suite 2806, selon Fox News, qui s’appuie sur une source judiciaire.

Sorti nu de sa salle de bains, Strauss-Kahn aurait commencé l'agression en touchant les seins de la femme de ménage. Toujours selon la chaîne d’information américaine, la femme aurait tenté de l’arrêter en appitoyant l'homme politique. «S’il vous plaît, non, aurait-elle dit à DSK. Je ne peux pas perdre mon travail, j’en ai besoin. Je vais le perdre, s’il vous plaît.» DSK lui aurait alors répondu: «Ne t’inquiète pas bébé, tu ne vas pas perdre ton travail. Ne t'inquite pas. Sais-tu qui je suis? Sais-tu qui je suis»

Elle tombe en s'enfuyant

Ensuite, la femme de ménage a voulu effrayer Strauss-Kahn en prétendant  que son manager était dans le couloir. Fox News affirme que DSK continuait alors à la presser dans le corridor de la suite. La femme de ménage aurait alors tenté de s’enfuir avant de glisser sur un journal et de tomber à genoux.

C’est à ce moment-là que DSK l’aurait forcé à lui faire une fellation. Elle l'aurait alors repoussé contre une armoire. Le Français porterait une marque dans le dos, selon le site d’information. C’est à ce moment-là, que la jeune femme serait sortie et se serait réfugiée auprès de collègues en pleurant et crachant.

Matthieu Goar, envoyé spécial à New York

lundi 16 mai 2011

Debré sur Strauss-Kahn: "L'hôtel a étouffé d'autres affaires"

Le député de Paris, qui a posté un billet sur son blog dimanche très critiqué à gauche, affirme que Dominique Strauss-Kahn a déjà agressé dans le passé d'autres femmes de chambre dans ce même hôtel new-yorkais.

En postant un billet sur son blog dimanche où il qualifie Dominique Strauss-Kahn de "délinquant sexuel " qui doit se faire "soigner", le député de Paris a déclenché la colère de nombreux hommes politiques de gauche (dont Pierre Moscovici ) et d'internautes qui lui reprochent une violence démesurée dans les mots.

Contacté par L'Express lundi matin, Bernard Debré maintient ses propos et accuse Dominique Strauss-Kahn de s'être déjà livré à des agressions sexuelles, dans ce même hôtel de New York. Elles ont été passées sous silence par la direction contre l'avis des employés.

"Il faut sortir de l'hypocrisie. Ce n'est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d'agissements au Sofitel. C'est là qu'il descendait toujours. Ça s'est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l'hôtel", déclare Bernard Debré, actuellement en déplacement en Chine.

"Les Chinois se marrent" "Les employés étaient sur le point de se révolter. La direction était au courant mais jusque là n'osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D'autres femmes de chambre avant Ophelia - une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien - avaient été agressées. Il faut arrêter de jouer les vierges effarouchées. Vous croyez que les flics de New York l'auraient interpellé dans l'avion s'ils n'avaient pas d'informations précises?", ajoute le parlementaire.

"C'est humiliant pour notre pays. C'est une très grande honte. Là, je suis à Shanghai. Les Chinois me regardent et se marrent. Ils se disent que tous les Français sont des obsédés sexuels. Si on continue à ne rien dire, ça va aider le Front national", poursuit Bernard Debré.

"J'ai eu beaucoup d'appels de parlementaires et de militants qui me soutiennent", assure le député. Des ministres aussi? "Je ne peux rien dire."