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mercredi 16 décembre 2009

OMS : le «pape de la grippe A» accusé de corruption

par F. William Engdahl
source: VoltaireNet.org

Journaliste états-unien, il a publié de nombreux ouvrages consacrés aux questions énergétiques et géopolitiques. Derniers livres parus en français : Pétrole, une guerre d'un siècle : L'ordre mondial anglo-américain (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2007) et OGM : semences de destruction : L'arme de la faim (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2008).
On le surnomme « Dr Flu » (Docteur Grippe), le professeur Albert Osterhaus est le principal conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé face à la pandémie de grippe H1N1. Depuis plusieurs années, il prédit l’imminence d’une pandémie globale et ce qui se passe aujourd’hui semble lui donner raison.
Cependant, le scandale qui a éclaté aux Pays-Bas et fait l’objet d’un débat au Parlement a mis en évidence ses liens personnels avec les laboratoires fabriquant les vaccins qu’il fait prescrire par l’OMS.
F. William Engdhal relate comment un expert peu scrupuleux a pu manipuler l’opinion publique internationale, surévaluer l’impact de la grippe H1N1, et faire la fortune des laboratoires qui l’emploient.

Dans le courant de cette année, le Parlement néerlandais [1] nourrissait des soupçons à l’encontre du fameux Dr Osterhaus et avait ouvert une enquête pour conflit d’intérêts et malversations. Hors des Pays-Bas et des médias néerlandais, seules quelques lignes dans la très respectée revue britannique Science firent mention de l’enquête sensationnelle sur les affaires d’Osterhaus. Ni les références, ni l’expertise d’Osterhaus dans son domaine n’étaient remises en question. Ce qui est mis en cause, comme nous l’apprend la revue Science dans une simple dépêche, c’est l’indépendance de son jugement personnel en matière de pandémie de grippe A. Science publiait ces quelques lignes à propos d’Osterhaus dans son édition du 16 octobre 2009 : « Aux Pays-Bas, ces six derniers mois, il était difficile d’allumer sa télévision sans voir apparaître le célèbre chasseur de virus Albert Osterhaus et l’entendre parler de la pandémie de grippe A. Du moins, c’est ce que l’on croyait. Monsieur Grippe, c’était Osterhaus, le directeur d’un laboratoire de réputation internationale au sein du Centre médical de l’Université Érasme de Rotterdam. Mais, la semaine dernière, sa réputation est descendue en flamme après que des soupçons ont été émis sur sa velléité d’attiser les craintes d’une pandémie dans le but de servir les intérêts de son propre laboratoire dans la mise au point de nouveaux vaccins. Au moment où Science mettait sous presse, la Deuxième Chambre du Parlement néerlandais annonçait même que la question serait débattue en urgence. » [2] Le 3 novembre 2009, sans pour autant en sortir indemne, Osterhaus avait su éviter les dégâts. Sur le site de Science, on pouvait lire dans l’un des blogs : « La Deuxième Chambre du Parlement néerlandais a aujourd’hui rejeté une motion exigeant que le gouvernement rompe tout lien avec le virologiste Albert Osterhaus du Centre médical de l’Université Erasmus de Rotterdam, qui fait l’objet d’une mise en accusation pour conflit d’intérêts en tant que conseiller gouvernemental. De son côté, le Ministre de la Santé Ab Klink annonçait dans le même temps une loi [3] pour la transparence du financement de la recherche, contraignant les scientifiques à révéler les liens financiers qu’ils entretiennent avec des entreprises privées. » [4] Dans un communiqué sur le site Internet du Ministère de la Santé, M. Klink, dont on sait qu’il compte parmi les amis personnels d’Osterhaus [5], affirmait par la suite que ce dernier n’était qu’un conseiller du Ministère parmi de nombreux autres sur les questions des vaccins contre la grippe A H1N1. Il s’est aussi dit « au courant » des intérêts financiers d’Osterhaus [6] : ils ne cachent rien d’extraordinaire, simplement le progrès de la science et de la santé publique. Du moins, c’est ce qu’on croyait. Un examen plus poussé du dossier Osterhaus laisse entrevoir que ce virologiste néerlandais à la renommée internationale pourrait se trouver au centre d’une anarque mettant en jeu plusieurs milliards d’euros autour de l’idée d’une pandémie. Un système frauduleux dans lequel des vaccins non-testés sont injectés à des humains, au risque —cela c’est déjà produit— de provoquer de sévères séquelles, de graves paralysies, voire des décès.
La supercherie des fèces d’oiseau

Albert Osterhaus n’est pas du menu fretin. Il a joué un rôle dans toutes les grandes paniques suscitées par l’apparition de virus, depuis les mystérieux décès imputés au SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) à Hong-Kong, là où l’actuelle Directrice générale de l’OMS Margaret Chan avait lancé sa carrière de responsable de la Santé Publique au niveau local. D’après sa biographie officielle à la Commission Européenne, en avril 2003, au paroxysme de la panique provoquée par le SRAS, Osterhaus fut engagé pour participer aux enquêtes sur les cas d’infections respiratoires qui se multipliaient alors à Hong Kong. On peut lire ces mots dans le rapport de l’Union Européenne : « il démontra à nouveau son talent à réagir rapidement à de graves situations. En trois semaines, il a prouvé que cette maladie est provoquée par un coronavirus récemment découvert qui contamine les civettes, les chauves-souris et d’autres animaux carnivores. » [7] Par la suite, quand les cas de SRAS ne firent plus parler d’eux, Osterhaus passa à autre chose, œuvrant cette fois pour la médiatisation des dangers de ce qu’il nommait la grippe aviaire H5N1. En 1997 il avait déjà sonné l’alarme après la mort, à Hong Kong, d’un enfant de trois ans qu’Osterhaus savait avoir été en contact avec des oiseaux. Osterhaus développa son lobbying à travers les Pays-Bas et l’Europe, affirmant qu’une nouvelle mutation létale de la grippe aviaire s’était transmise aux humains et que des mesures drastiques devaient être prises. Il revendiquait être le premier scientifique au monde à avoir montré que le virus H5N1 pouvait contaminer des humains. [8] Evoquant la dangerosité de la grippe aviaire dans une interview diffusée sur la BBC en octobre 2005, Osterhaus déclarait : « si le virus réussissait effectivement à muter de telle sorte qu’il se transmette ensuite entre humains, alors nous serions dans une situation complètement différente : nous pourrions nous trouver devant un début de pandémie. » .Il ajoutait : « il y a un vrai risque que le virus soit disséminé par les oiseaux dans toute l’Europe. C’est un risque réel que personne n’a pourtant pu évaluer jusqu’à présent, parce que nous n’avons pas mené les expérimentations. » [9] Le virus n’a jamais réussi sa mutation, mais Osterhaus était prêt à « mener des expérimentations » que l’on peut imaginer largement rétribuées. Pour appuyer son alarmant scénario de pandémie en tentant de lui donner une légitimité scientifique, Osterhaus et ses assistants en poste à Rotterdam commencèrent à collecter et congeler des échantillons de fèces d’oiseaux. Il affirma que, selon les périodes de l’année, jusqu’à 30 % de tous les oiseaux d’Europe s’avéraient transporter le virus mortel de la grippe aviaire H5N1. Il affirma également que les éleveurs en contact avec des poules et des poulets se trouvaient alors exposés au dit virus. Osterhaus briefa les journalistes qui prirent bonne note de son message alarmiste. La classe politique fut mise en alerte. Dans la presse, il émit l’hypothèse selon laquelle le virus, qu’il étiquetait H5N1, après avoir provoqué plusieurs décès aux antipodes asiatiques, allait se propager en Europe, vraisemblablement transporté sur les plumes ou dans les entrailles d’oiseaux mortellement infectés. Il soutenait la thèse d’oiseaux migrateurs capables d’apporter le nouveau virus mortel vers l’ouest aussi loin qu’en Ukraine et sur l’île de Rügen [10]. Il lui suffit pour cela de feindre d’ignorer que les oiseaux ne migrent pas d’est en ouest mais bien du nord vers le sud. La campagne alarmiste d’Osterhaus autour de la grippe aviaire décolla réellement en 2003, lorsqu’un vétérinaire néerlandais trouva la mort après avoir été malade. Osterhaus annonça que sa mort résultait d’une contamination par le virus H5N1. Il convainquit le Parlement néerlandais d’exiger l’abattage de millions de poulets. Pourtant, aucune autre personne ne succomba à une infection similaire à celle attribuée au H5N1. Pour Osterhaus, cela démontrait l’efficacité de la campagne d’abattage préventif. [11] Pour Osterhaus, les déjections aviaires propageaient le virus en retombant sur les populations et les autres oiseaux au sol. Il était ferme dans sa conviction que ces déjections constituaient le vecteur de propagation de la nouvelle poussée mortelle du virus H5N1 depuis l’Asie. Un problème se posait cependant avec le stock grandissant d’échantillons congelés des déjections aviaires que lui et ses associés avaient rassemblés et conservés dans son institut. La présence du virus H5N1 ne put être confirmée dans un seul de ces échantillons. En 2006, à l’occasion du congrès de l’OIE (Office international des épizooties, désormais appelé Organisation mondiale de la santé animale), Osterhaus et ses collègues à l’Université Érasme furent forcés d’admettre qu’en testant les 100 000 échantillons de matières fécales rassemblés avec tant de précaution, ils n’avaient découvert aucune trace du virus H5N1. [12] En 2008, à Vérone, lors de la conférence de l’OMS intitulée « La grippe aviaire à l’interface Homme-Animal », Osterhaus prenait la parole devant ses collègues scientifiques, sans doute moins échauffés que le public non-scientifique par ses incitations à l’émotivité. Il admettait que : « dans l’état actuel des connaissances, rien ne permet[tait] de formuler une mise en garde contre le virus H5N1, ni d’affirmer qu’il puisse provoquer une pandémie. » [13] Mais, à ce moment-là, son regard se portait déjà fixement sur d’autres gâchettes à actionner pour faire converger son travail sur les vaccins avec de nouvelles possibilités de crise pandémique. En 1923, Louis Jouvet met en scène "Knock ou le triomphe de la médecine" de Jules Romain. Un médecin peu scrupuleux s’installe dans une petite ville et parvient à en convaincre les habitants qu’ils sont tous malades. Il leur prescrit des traitements inutiles, coûteux, et parfois dangereux. La pièce est portée à l’écran en 1933. L’escroc y dit la célèbre réplique : « Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. »
Grippe A et corruption à l’OMS

Constatant que la grippe aviaire n’avait fait surgir aucune vague meurtrière de grande ampleur —et après que Roche, qui produit le Tamiflu, et GlaxoSmithKline, qui produit le Relenza, eurent encaissé des milliards de dollars de profits quand les gouvernement ont décidé de stocker des vaccins antiviraux contestés—, Osterhaus et les autres conseillers pour l’OMS se tournèrent vers de plus verts pâturages.

En avril 2009, leurs recherches semblaient couronnées de succès lorsqu’à La Gloria, un petit village mexicain de l’État du Veracruz, un enfant malade fut diagnostiqué comme porteur de la grippe alors dite « porcine » ou H1N1. Avec un empressement déplacé, l’appareil propagandiste de l’Organisation mondiale de la Santé à Genève fut lancé sur les chapeaux de roues avec les déclarations de son Directeur Général, le Docteur Margaret Chan, concernant l’éventuelle menace d’une pandémie mondiale.

Mme Chan évoqua « l’urgence de santé publique d’envergure internationale » [14] Par la suite, d’autres cas déclarés à La Gloria furent présentés sur un site Internet médical comme : une « étrange » poussée d’infections pulmonaires et respiratoires aiguës, qui évoluent en broncho-pneumonie dans certains cas rencontrés chez des enfants. Un habitant du village en décrivait les symptômes : « fièvres, toux sévères et sécrétions nasales très importantes » [15]

Ces symptômes prennent par contre tout leur sens dans le contexte environnemental de La Gloria, une des zones au monde qui concentrent le plus grand nombre de porcs en élevage intensif, dont les exploitations sont principalement détenues par l’américain Smithfield. Depuis des mois, la population locale manifestait devant le siège mexicain du groupe Smithfield, se plaignant de graves affections respiratoires dues aux lisiers de porc. Cette cause plausible pour les diverses maladies diagnostiquées à La Gloria ne sembla intéresser ni Osterhaus ni les autres conseillers de l’OMS. Enfin se profilait la pandémie tant attendue, celle qu’il avait prédite dès 2003, lors de sa participation aux recherches sur le SRAS dans la province de Guandgong en Chine.

Le 11 juin 2009, Margaret Chan annonçait que la propagation du virus de la grippe H1N1 avait atteint le niveau 6 de l’« urgence pandémique ». Curieusement, elle précisait lors de cette annonce que « selon les informations disponibles à ce jour, une majorité écrasante de patients ressentent des symptômes bénins ; leur rétablissement est rapide et complet, le plus souvent en ne recourant à aucun traitement médical. » Avant d’ajouter : « Au niveau mondial, le nombre de décès est peu important, nous ne nous attendons pas à voir une poussée soudaine et spectaculaire du nombre des infections graves ou mortelles. »

On apprenait plus tard que Chan avait agi à la suite de débats fiévreux à l’OMS, sur les conseils du Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS (SAGE, Strategic Advisory Group of Experts). L’un des membres du SAGE, à l’époque et encore aujourd’hui, est notre « Monsieur Grippe », le docteur Albert Osterhaus.

Osterhaus occupait non seulement une position stratégique pour recommander à l’OMS de déclarer l’« urgence pandémique » et inciter à la panique, mais il était aussi le président d’une organisation en première ligne sur le sujet, le Groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI, European Scientific Working group on Influenza), qui se définit comme un « groupe multidisciplinaire de leaders d’opinion sur la grippe, dont le but est de lutter contre les répercussions d’une épidémie ou d’une pandémie grippales » Comme ses membres l’expliquent eux-mêmes, l’ESWI mené par Osterhaus est le pivot central « entre l’OMS à Genève, l’Institut Robert Koch à Berlin et l’Université du Connecticut aux États-Unis. »

Le plus significatif au sujet de l’ESWI est que son travail est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques qui gagnent des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à acheter et stocker des vaccins. L’ESWI reçoit des financements des fabricants et des distributeurs de vaccins contre le H1N1, tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du Tamiflu, Hofmann-La Roche.

Pour garder l’avantage, Albert Osterhaus, le plus grand virologiste mondial, conseiller officiel sur le virus H1N1 des gouvernements britannique et néerlandais et chef du Département de Virologie du Centre médical de l’Université Érasme, siégeait à la fois parmi l’élite de l’OMS réunie dans le groupe SAGE et présidait l’ESWI, parrainé par l’industrie pharmaceutique. À son tour, l’ESWI recommanda des mesures extraordinaires pour vacciner le monde entier, considérant comme élevé le risque d’une nouvelle pandémie qui, disait-on avec insistance, pourrait être comparable à l’effrayante pandémie de grippe espagnole de 1918.

La banque JP Morgan, présente à Wall Street, estimait que, principalement grâce à l’alerte pandémique lancée par l’OMS, les grands industriels pharmaceutiques, qui financent également le travail de l’ESWI d’Osterhaus, étaient prêts à engranger 7,5 à 10 milliards de dollars de bénéfices. [16]

Le docteur Frederick Hayden est à la fois membre du SAGE à l’OMS et du Wellcome Trust à Londres ; il compte notamment parmi les proches amis d’Osterhaus. Au titre de services « consultatifs », Hayden reçoit par ailleurs des fonds de la part de Roche et de GlaxoSmithKline parmi d’autres géants pharmaceutiques engagés dans la production de produits liés à la crise du H1N1.

Un autre scientifique britannique, le professeur David Salisbury, qui dépend du ministère britannique de la Santé, est à la tête du SAGE à l’OMS. Il dirige également le Groupe consultatif sur le H1N1 à l’OMS. Salisbury est un fervent défenseur de l’industrie pharmaceutique. Au Royaume-Uni, le groupe de défense de la santé One Click l’a accusé de dissimuler la corrélation avérée entre les vaccins et la montée en flèche de l’autisme chez l’enfant, ainsi que celle existant entre le vaccin Gardasil et des cas de paralysie et même de décès. [17]

Le 28 septembre 2009, le même Salisbury déclarait : « la communauté scientifique s’accorde sur l’absence totale de risque concernant l’inoculation du Thimérosal (ou Thiomersal). » Ce vaccin, utilisé contre le H1N1 en Grande-Bretagne, est principalement produit par GlaxoSmithKlilne. Il contient du Thimérosal, un conservateur à base de mercure. En 1999, de plus en plus de preuves faisant état que le Thimérosal présent dans les vaccins pourrait être la cause de cas d’autisme chez l’enfant aux États-Unis, l’American Academy of Pediatrics (Académie américaine de pédiatrie) et le Public Health Service (Bureau de la santé publique) avaient exigé son retrait de la composition des vaccins. [18]

On trouve encore un autre membre de l’OMS partageant d’étroits liens financiers avec les fabricants de vaccins qui profitent des recommandations du SAGE, en la personne du docteur Arnold Monto, un consultant rémunéré par les fabricants de vaccins MedImmune, Glaxo et ViroPharma.

Pire encore, participent aux réunions de scientifiques « indépendants » du SAGE, des « observateurs » comprenant, et oui, les mêmes producteurs de vaccins GlaxoSmithKline, Novartis, Baxter et consort. On peut se demander, si les meilleurs experts de la grippe au monde sont censés composer le SAGE, pourquoi invitent-ils les fabricants de vaccins à y participer ?

Au cours de la dernière décennie, l’OMS mettait en place ce que l’on nomme des « partenariats public/privé », dans le but d’accroître les fonds à sa disposition. Mais, plutôt que de recevoir des fonds provenant uniquement des gouvernements des pays membres de l’ONU, comme cela était prévu à l’origine, l’OMS reçoit à l’heure actuelle de la part des entreprises privées près du double du budget habituellement alloué par l’ONU sous forme de bourses et d’aides financières. De quelles entreprises privées ? Des mêmes fabricants de vaccins et de médicaments qui profitent des décisions officielles telles que celle prise en juin 2009 à propos de l’urgence pandémique de la grippe H1N1. Tout comme les bienfaiteurs de l’OMS, les grands laboratoires ont tout naturellement leurs entrées à Genève, et ont droit à un traitement fait de « portes ouvertes et de tapis rouges » [19].

Dans une interview donnée au magazine allemand Der Spiegel, un membre de la Cochrane Collaboration, une organisation de scientifiques indépendants qui évaluent toutes les études menées sur la grippe, l’épidémiologiste Tom Jefferson montrait les conséquences de la privatisation de l’OMS et la marchandisation de la santé.


« T. Jefferson : […] l’une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie.
Der Spiegel : De qui parlez-vous ? De l’OMS ?
T. J : L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques. Ils ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffit qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle. » [20]



Lorsqu’on lui a demandé si l’OMS avait délibérément déclaré l’urgence pandémique dans le but de créer un immense marché pour les vaccins et les médicaments contre le H1N1, Jefferson a répondu :

« Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies. » [21]

Très judicieusement, l’OMS publiait en avril 2009 la nouvelle définition de la pandémie, juste à temps pour permettre à l’OMS, sur les conseils émanant, entre autres, du SAGE, de « Monsieur Grippe », alias Albert Osterhaus, et de David Salisbury, de qualifier d’urgence pandémique des cas bénins de grippe, rebaptisée grippe A H1N1. [22]

Le 8 décembre 2009, dans la note en bas de page pertinente d’un article sur la gravité ou la bénignité de la « pandémie mondiale » du H1N1, le Washington Post mentionnait que : « la deuxième vague d’infection du H1N1 étant parvenue à son apogée aux États-Unis, les principaux épidémiologistes prévoient que la pandémie pourrait compter parmi les plus bénignes depuis que la médecine moderne documente les épidémies de grippe. » [23]

Igor Barinov, parlementaire russe et président du Comité pour la Santé à la Douma, a exigé des représentants russes à l’OMS en poste à Genève qu’ils diligentent une enquête officielle sur les indices multiples de la corruption massive acceptée par l’OMS et menée par l’industrie pharmaceutique. « De graves accusations de corruption sont prononcées à l’encontre de l’OMS », affirmait Barinov. « Une commission internationale d’enquête doit s’organiser au plus vite. » [24]





F. William Engdahl

Journaliste états-unien, il a publié de nombreux ouvrages consacrés aux questions énergétiques et géopolitiques. Derniers livres parus en français : Pétrole, une guerre d’un siècle : L’ordre mondial anglo-américain (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2007) et OGM : semences de destruction : L’arme de la faim (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2008).











Version française : Nathalie Krieg pour Voltairenet.








[1] NDT : Tweede Kamer der Staten-Generaal (Deuxième Chambre des États-Généraux des Pays-Bas, elle correspond à la Chambre basse).

[2] Article en anglais, Martin Enserink, in "Holland, the Public Face of Flu Takes a Hit" (« Hollande, le visage public de la grippe essuie un coup »), Science, 16 octobre 2009, Vol. 326, n° 5951, pp. 350–351 ; DOI : 10.1126/science.326_350b.

[3] NDT : « Sunshine Act », en référence à la dénomination états-unienne des lois concernant la liberté d’information.

[4] Article en anglais, Science, 3 novembre 2009, "Roundup 11/3 The Brink Edition".

[5] Article en néerlandais, "De Farma maffia Deel 1 Osterhaus BV", 28 novembre 2009.

[6] Article en néerlandais, Ministerie van Volksgezondheid, Welzijn en Sport, "Financiële belangen Osterhaus waren bekend Nieuwsbericht", 30 septembre 2009.

[7] Albert Osterhaus, Commission Européenne, « Recherche ».

[8] Ibid.

[9] Article en anglais, Jane Corbin, Interview with Dr Albert Osterhaus (« Entretien avec le Docteur Albert Osterhaus »), BBC Panorama, 4 octobre 2005.

[10] Article en allemand, Karin Steinberger, "Vogelgrippe : Der Mann mit der Vogelperspektive", Süddeutsche Zeitung, 20 octobre 2005.

[11] Ibid.

[12] Article en allemand, "Schweinegrippe—Geldgieriger Psychopath Auslöser der Pandemie ?", Polskaweb News.

[13] Article en anglais, Ab Osterhaus, "External factors influencing H5N1 mutation/reassortment events with pandemic potential" (« Facteurs externes à fort potentiel pandémique entrant en jeu dans les cas de mutation et de réassortiment du virus H1N1 »), OIE, 7-9 octobre 2008, Vérone, Italie. Téléchargement.

[14] Article en anglais, Health Advisory, Swine Flu Overview, avril 2009.

[15] Article en anglais, Biosurveillance, Swine Flu in Mexico- Timeline of Events, 24 avril 2009.

[16] Cité dans l’article en néerlandais de Louise Voller et Kristian Villesen, "Stærk lobbyisme bag WHO-beslutning om massevaccination", Information, Copenhagen, 15 novembre 2009.

[17] Article en anglais, Jane Bryant, et al, "The One Click Group Response : Prof. David Salisbury Threatens Legal Action" (« Le Professeur David Salisbury répond au groupe One Click par la menace d’une action judiciaire »), 4 mars 2009. Téléchargement.

[18] Prof. David Salisbury cité dans l’article en anglais "Swine flu vaccine to contain axed additive" (« La vaccin anti-grippe A contiendrait un adjuvant retiré du marché »), London Evening Standard et Gulf News, 28 septembre 2009.

[19] Article en allemand, Bert Ehgartner, "Schwindel mit der Schweinegrippe Ist die Aufregung ein Coup der Pharmaindustrie ?"

[20] Tom Jefferson, Entretien avec l’épistémologiste Tom Jefferson : « C’est toute une industrie qui espère une pandémie de grippe », Der Spiegel, 21 juillet 2009.

[21] Ibid.

[22] Article en néerlandais, Louise Voller, Kristian Villesen, "Mystisk ændring af WHO’s definition af en pandemi", Copenhagen Information, 15 novembre 2009.

[23] Article en anglais, Rob Stein, "Flu Pandemic Could Be Mild" (« La pandémie de grippe pourrait être modérée »), Washington Post, 8 décembre 2009.

[24] Article en néerlandais "Russland fordert internationale Untersuchung", Polskanet, 5 décembre 2009.


lundi 9 novembre 2009

Epidémie de Grippe en Ukraine: le Mystère Reste Entier...

Pour tenter de se faire une idée sur cette affaire, un petit retour en arrière.

Il y a quelques mois, le journaliste Pierre Jovanovic, relayant une information parue sur LePost.fr, révèle que la demande de brevet du vaccin contre la grippe A a été déposé en août 2007, c'est à dire un an avant l'apparition de la maladie, A ECOUTER ICI.

Comme par hasard, Nicolas Sarkozy, en mars 2008, soit quelques mois avant que l'épidémie ne se déclare, négociait au Mexique l'ouverture d'une usine Sanofi-Pasteur de production de vaccins contre la grippe, représentant un investissement de 100 millions d'euros, selon le site du laboratoire. Quel nez, ce Sarko, quand même!

Ces deux informations, à elles seules, jettent un doute sérieux sur le caractère accidentel de la survenue de cette grippe nouvelle en plein été.

Sur un plan scientifique, certains chercheurs, quelques semaines après le début de l'épidémie, affirmaient que la structure du virus ne pouvait qu'être issue d'une recombinaison artificielle. Autrement dit, il s'agirait d'un virus fabriqué en laboratoire, comme le suggèrent les analyses développées dans les trois articles suivants:




Cette thèse audacieuse mérite d'autant plus d'être examinée que la situation sanitaire en Ukraine n'en finit plus d'interroger ceux qui ont conservé un minimum de sens critique. A en croire nos médias, le virus A H1N1, dont les scientifiques s'accordent à reconnaître que ses manifestations symptomatiques sont bénignes, et que sa mutation ne pourrait intervenir qu'au profit d'une version encore plus bénigne, serait soudainement devenu meurtrier en Ukraine.

Qu'en est-il réellement? D'abord, cette réponse de bon sens: personne n'en sait rien encore.

Ce qui est certain, c'est que l'affirmation de la soudaine virulence extrême du virus de la grippe porcine a de quoi surprendre. Que se passe-t-il? Pourquoi un virus que même les plus zélés des vaccinolâtres ne se risquent pas à qualifier de dangereux serait-il soudain devenu plus virulent au point de causer une panique générale en Europe de l'est?

Certes, on pourrait imaginer que les médias, qui avaient emboité le pas à l'OMS dans sa décision aberrante de classer la "pandémie" de grippe porcine en niveau d'alerte 6 se jettent sur la moindre opportunité de sauver les apparences en affirmant enfin que la grippe porcine tue. Le problème, c'est que les médias ukrainiens, eux, aussi mobilisés soient-ils contre ce qu'ils considèrent comme une soudaine et surprenante augmentation des décès dus à la grippe, n'ont jamais mentionné un quelconque lien entre ces derniers et la grippe porcine, bien au contraire!

D'abord, un petit coup d'oeil aux chiffres officiels du gouvernement Ukrainien s'agissant du nombre de décès effectivement dus à une grippe, quelle qu'elle soit, à consulter ICI.

Ensuite, voici un exemple de ce que la télévision ukrainienne rapporte quant aux proportions de décès dus au H1N1 par rapport aux autres maladies: cliquez pour lire la vidéo. Le reporter y explique clairement que l'Ukraine est frappée par une hausse de la fréquence des maladies respiratoires, et que les décès qui leurs sont associés se répartissent comme suit:
- 1 décès dû au H1N1 sur 12 personnes infectées
- 60 décès dus à d'autres maladies

Que dire enfin du ton de panique sur lequel est traité ce qui est présenté comme une situation d'urgence, puisqu'à en croire les autorités ukrainiennes, il est nécessaire de faire appel à des gouvernements étrangers pour sortir de la crise?

De deux choses l'une:

- soit l'Ukraine a deux mois de retard sur le reste de l'Europe, et devient le théâtre d'une tentative désespérée de sauver ce qui était présenté à tort en juillet comme l'hypothèse d'une pandémie aussi dévastatrice que la grippe espagnole. Car statistiquement, et c'est ce par quoi les médias, les nôtres, comme ceux d'Ukraine, auraient dû commencer, le nombre de décès dus à des maladies infectieuses n'est pas plus important cette année que les années précédentes. Quelle surprise!
Ainsi, il est possible, très prosaïquement, comme l'explique le site internet de France 24, que le gouvernement Ukrainien se rachète à bon compte une politique de santé publique à quelques mois des prochaines élections présidentielles, après avoir profondément déçu le peuple par son immobilisme en la matière (lire l'article ICI). Selon cet article, la population ukrainienne n'est d'ailleurs pas tombée dans le panneau, et conserve un calme propice à l'humour: aux autorités, qui croyaient pouvoir annoncer sérieusement l'arrivée du virus un lundi, elle répond par une question, "arrivera-t-il par le train ou par avion?", et par une provocation, sous la forme d'un défilé de femmes seulement vêtues de masques de protection anti-grippe, comme le rapporte le site Euronews, dans cet article. Le sceptiscisme de la population face à l'alarmisme gouvernemental est confirmé par le journal 20 Minutes. Cette analyse en termes de récupération politique de l'épidémie est reprise par certains certains médias étrangers, même alternatifs.

- soit, au contraire, il se trame en Ukraine quelque chose de très grave dont une partie des médias n'a pas mesuré l'ampleur (chat échaudé craint l'eau froide). Quels sont à cet égard les éléments de nature à inquiéter? D'abord le mutisme incompréhensible des experts de l'OMS mandatés pour anlyser le virus respondable des décès survenus depuis quelques semaines. Ensuite, en l'absence de tout lien entre la souche de H1N1 visée par le vaccin et lesdits décès, alors que la grippe saisonnière n'est pas en cause, il y a tout lieu de redouter la présence d'un autre virus. Pire encore, il semble que les symptômes relevés chez les individus décédés ressemblent à s'y méprendre à ceux de la grippe porcine dont l'épidémie avait coûté la vie à plusieurs dizaines de millions de personnes en 1918.

http://www.infowars.com/has-the-h1n1-swine-flu-virus-mutated-to-become-more-like-the-1918-spanish-flu/

http://www.recombinomics.com/News/11150903/Ukraine_299.html

Sur la possibilité d'une épidémie nouvelle issue d'un épandage:


http://www.prisonplanet.com/panic-in-ukraine-authorities-deny-aircraft-are-spraying-aerosols-over-cities-martial-law-expected.html

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=en&js=y&u=http%3A%2F%2Fmycityua.com%2Fnews%2Fcity%2F2009%2F10%2F30%2F171747.html&sl=ru&tl=en&history_state0=

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=en&js=y&u=http%3A%2F%2Fwww.lenta.ru%2Fnews%2F2009%2F10%2F30%2Fhospitals%2F&sl=ru&tl=en&history_state0=

http://www.ubalert.com/a/11610

http://mignews.com.ua/en/articles/376537.html

http://info-wars.org/2009/10/31/panic-in-ukraine-authorities-deny-aircraft-spraying-aerosols-over-cities-martial-law-expected/

dimanche 4 octobre 2009

Vaccination: brève histoire d'une manipulation

Le thème de la vaccination est exemplaire de la problématique moderne de la réception par le grand public de l'information à caractère scientifique. Plus un sujet est technique ou pointu, plus les citoyens ont tendance à s'en remettre aux experts, au point que l'idée de se faire leur propre idée sur une question scientifique leur est bien souvent totalement étrangère.

Cette situation est grave pour plusieurs raisons:

- d'abord, parce que même en science, l'objectivité n'est qu'un but, et les données acquises de la science, y compris dans ses fondements mêmes, sont très fluctuantes. La vérité est une quête, et un scientifique qui prétendrait la détenir serait rien moins qu'un imposteur.

- ensuite, parce que l'information scientifique est tout sauf désintéressée. Des enjeux financiers colossaux sont tributaires des données acquises de la science, qui, pour cette raison, font l'objet de querelles de pouvoir et de luttes incessantes, auxquelles la presse spécialisée et a fortiori la presse généraliste ne fait que trop rarement écho. L'interprétation à laquelle sont sujets les résultats des essais et études cliniques en est une parfaite illustration, tant elle peut conduire à leur faire dire tout et son contraire. L'homéopathie, l'effet placébo, ou encore les effets des ondes électromagnétiques sur la santé humaine donnent ainsi lieu à d'infinies controverses, chaque camp aboutissant à des conclusions inverses en se basant sur les mêmes résultats d'études.

- enfin, parce que la communauté scientifique elle-même, faute de temps, par habitude et par naïveté, est dans la même situation vis-à-vis de l'information scientifique qu'un citoyen ordinaire. Elle s'appuie sur l'état actuel des connaissances, sans nécessairement se demander si les informations qu'elle reçoit sont ou non sujettes à caution. Or, rien ne garantit que ces connaissances soient correctement ou complètement restituées à la communauté scientifique, ni qu'elles soient exactes.

Le cas des vaccins illustre à la perfection la dérive de l'information scientifique et révèle un problème structurel: la mainmise de l'industrie pharmaceutique sur la formation et l'information médicale.

Ainsi est-il communément admis par les médecins comme par une immense majorité de la population mondiale que les vaccins constituent l'une des plus brillantes réussites de la médecine et de la pharmacologie modernes. Les vaccins auraient sauvé des centaines de milliers de vie en endiguant ou en prévenant de graves épidémies. De manière générale, les vaccins sont de surcroît considérés comme inoffensifs, et leurs effets secondaires rares. Il est d'ailleurs frappant de constater que les vaccins sont devenus si banals et le recours à la vaccination si automatique que le langage courant en porte la trace à travers l'expression majeur et vacciné, qui sous entend que l'acte vaccinal va de soi pour tout adulte responsable.

Quelques heures d'investigation sérieuse suffisent pourtant à faire s'écrouler tout l'édifice des idées majoritairement acceptées sur les vaccins. La réalité peut se résumer en deux propositions:

1- l'étude des données épidémiologiques disponibles depuis l'introduction des vaccins ne permet pas d'établir un lien de causalité entre l'endiguement des épidémies et la vaccination d'une population qu'elles menacent. Dans certains cas, au contraire, la vaccination coïncide avec le début d'une épidémie contre laquelle le vaccin est censé protéger, ou avec son aggravation, épidémie touchant, dans certains cas, des individus vaccinés.

2- malgré l'absence (d'ailleurs surprenante) d'un signalement systématique des effets indésirables des vaccins aux autorités sanitaires, il est admis par les laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes que les effets secondaires plus ou moins graves liés à la vaccination sont multiples. Parmi ces effets, certains sont mortels, d'autres très invalidants comme le syndrôme de Guilain Barré, et d'autres se manifestent à plus long terme de façon catastrophique en affaiblissant l'immunité générale de l'individu, ouvrant la voie à certaines maladies dites émergentes telles que les allergies ou les maladies auto-immunes, inconnues avant les vaccins. Certains vaccins sont aussi suspectés de favoriser des maladies graves comme la maladie d'Alzheimer et même le cancer. Mais cette suspicion n'est rien à côté des travaux prouvant le caractère cancérigène des virus soi-disant inactivés utilisés dans un grand nombre de vaccins courants.

S'agissant du du vaccin contre la grippe porcine, l'expert en santé publique et en pathologies respiratoires Wolfgang Wodarg a exprimé de très sérieuses craintes, rapportées ICI. Le Gardasil est également mis en cause à cet égard, à mesure que se déploient ses effets délétères (lire ICI). Pour des articles plus synthétiques sur la question du lien entre cancer et vaccination, cliquer ICI ou encore ICI.

Pour la raison structurelle indiquée plus haut, la fréquence et la gravité des effets secondaires des vaccins sont extrêmement sous évaluées. La plupart des médecins ne suspectent même pas leur impact et ne recherchent donc jamais à relier un symptôme quelconque à la vaccination, contribuant par leur ignorance ou leur naïveté à la bonne réputation des vaccins.

Une chose est sûre cependant: tous les professionnels de santé qui ont pris le temps de questionner les idées reçues sur la vaccination ont émis des doutes très sérieux sur son efficacité et son innocuité, ce qui suggère que les bienfaits comme l'absence d'effets secondaires des vaccins sont très largement mythifiées sous l'influence de ce qu'il faut bien qualifier de propagande, orchestrée par l'industrie pharmaceutique.

La composition des vaccins devrait suffire à rendre la population au moins méfiante à leur égard: mercure et aluminium comptent parmi les adjuvants inclus dans la plupart d'entre eux, alors que ces substances sont connues pour leur extrême toxicité.

Dans le cas du vaccin contre le virus H1N1, la situation est plus grave encore, car de nombreux médecins, parmi lesquels certains sont plus que favorables à la vaccination, estiment que les conditions du développement du vaccin sont purement et simplement inacceptables puisque les laboratoires pharmaceutiques concernés n'ont même pas respecté leurs propres protocoles de développement, rendant l'efficacité comme l'innocuité de l'injection encore plus douteuses que pour les autres vaccinations.
Sont également pointées du doigt dans le cas du H1N1 l'usage d'adjuvants dangereux et l'extrême rapidité du délai de développement du vaccin, ainsi que le bilan coût/avantage très défavorable à la vaccination, compte tenu de la bénignité de la maladie. Même CBS reconnaît aujourd'hui que le nombre de cas d'infection par le virus H1N1 a été largement surestimé (à lire ICI).

Un article recense tous les adjuvants de chaque vaccin développé contre le virus H1N1 par les différents laboratoires, A LIRE D'URGENCE ICI.

L'adjuvant qui fait le plus parler les spécialistes est sans conteste le squalène, tristement célèbre pour ses effets neurotoxiques déclarés chez 25% des soldats américains envoyés en Irak et vaccinés pour l'occasion contre l'anthrax. A cet égard, il y a tout à craindre du futur plan vaccinal contre la grippe A, puisque le vaccin contiendra une dose de squalène largement supérieure à celle reçue par ces soldats.
Lire ICI pour un récapitulatif des effets provoqués par les vaccinaitons reçues par les soldats américains.

La dangerosité du vaccin est d'ailleurs à peine niée par les autorités: les puissants ont à leur disposition une version du vaccin dépourvue de tous les adjuvants toxiques, ainsi que l'expose la version en ligne de Der Spiegel! On se demande vraiment pourquoi le petit peuple n'y a pas droit... A lire ICI, en essayant de ne pas vomir.

Mieux encore, s'agissant de la dangerosité du vaccin contre la grippe A, les autorités américaines ont déjà fait voter par le parlement une loi exonérant les laboratoires de toute responsabilité pour les effets indésirables causés par les injections vaccinales, comme expliqué ICI. Outre que cela est scandaleux, on se demande bien quelle est la raison d'être d'une telle mesure si le vaccin est aussi sûr que les autorités l'affirment.

Outre Atlantique, la dangerosité ressort plus clairement encore de la propagande éhontée faite par ces mêmes autorités américaines pour dénier à l'avance tout lien entre les accidents de santé graves, dont elles préviennent qu'ils vont survenir en masse, et la campagne de vaccination qui commence. A lire ICI et maintenant dans la version en ligne du Daily Telegraph. Cette attitude scandaleuse a même été rapportée dans les médias télévisuels Français, notamment BFM TV s'agissant de la firme Baxter. C'est donc l'Etat français qui garantit à ses fournisseurs l'impunité totale quels que soient les effets secondaires des injections, comme rapporte le site SpreadTheTruth.fr.

De nombreux médecins évoquent aussi l'inutilité du vaccin contre la grippe A en cas de mutation du virus. La situation est d'ailleurs ubuesque puisque la grippe porcine, qualifiée de "gripette" par le Professeur Debré, peu suspect de fronde conspirationniste, n'a guère de chance de muter que pour perdre encore en virulence, selon tous les spécialistes.

Il est bon que les français sachent que leur pays est l'un des tous derniers à obliger légalement ses ressortissants à certaines vaccinations. Seuls les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, et la polio sont encore obligatoires. On notera avec profit que le fait de contracter le tétanos n'immunise pas le malade à l'avenir contre cette maladie, et que, par conséquent, le vaccin, basé sur une souche tétanique inactivée, ne peut lui non plus immuniser celui qui le reçoit. Sans commentaires.
S'agissant de la diphtérie et de la polio, ces maladies, au demeurant rarissimes sous nos latitudes, peuvent être rapidement et facilement soignées par l'ingestion de chlorure de magnésium, l'une des substances les moins chères à la vente en pharmacie et en magasins biologiques (de 0,5 à 2 euros les 20 grammes, sachant que les doses thérapeutiques à ingérer sont très faibles).

Comme on pouvait s'y attendre, les épidémies visées par les vaccins se sont pas plus présentes dans les pays sans obligation vaccinale qu'en France. Aux Etats Unis, les seules épidémies de coqueluche connues ont touché des individus vaccinés dans des zones à forte couverture vaccinale, ce qui suggère que la vaccination en est la cause, phénomène contre lequel des médecins avaient mis en garde dès l'invention de la vaccination en raison du caractère aléatoire de la technique d'inactivation des virus vaccinaux. A noter qu'en Finlande, 75% de la population envisage de refuser toute vaccination contre la grippe porcine, comme expliqué ICI.

En attendant une liste plus complète de liens, voici, pour patienter, un dossier extrêmement intéressant pour aider à se faire une opinion sur la question.

A voir, également, ce reportage d'une heure diffusé sur France 5, qui a le mérite de rappeler que la vaccination en général comporte des dangers largement sous estimés ou purement et simplement passés sous silence.

Intéressant aussi, cet article, qui souligne l'extrême négligence dans laquelle sont conduites les études scientifiques consacrées au vaccin contre la grippe A. De plus en plus de médecins évoquent ouvertement leur très grande méfiance vis à vis de la vaccination, là où, il y a quelques années encore, les plus réticents hésitaient à parler. Dans une conférence internationale récente consacrée à la vaccination, cette méfiance s'est exprimée ouvertement, par un grand nombre de médecins. Cliquez ICI pour écouter le témoignage de l'un d'entre eux. Plus récent, cette autre analyse d'un médecin et enfin, la contribution de Russel Blaylock, qui produit une riche analyse de la situation sanitaire et médicale liée au H1N1. A voir également, ce témoignage d'un infirmier qui évoque ses craintes quant aux effets délétères de la vaccination contre le virus H1N1.

Occasionnellement, la presse se fait l'écho des suspicions entourant les effets, notamment neurotoxiques, du vaccin contre la grippe saisonnière, comme dans ce cas, médiatisé outre atlantique. Voir le dernier état de la question ICI.
En Chine, également, on connait les effets délétères du vaccin contre la grippe saisonnière, évoqués dans cet article. On suspecte fortement désormais le vaccin contre cette grippe d'accroitre la susceptibilité à la contamination par le virus de la grippe porcine, comme l'explique cet article.

Enfin, pour ceux qui s'imagineraient encore que les compagnies pharmaceutiques sont des bienfaitrices de l'humanité, cette référence. A noter qu'Arte, peu suspecte de fronde médicale systématique, a diffusé un reportage assassin pour l'industrie pharmaceutique, le mardi 20 octobre 2009, intitulé "Grippe A, un virus qui fait débat".


Cliquez ICI pour une bordée de références sur la grippe et les vaccinations associées.

Cliquez ICI, pour la liste des liens vers les articles publiés sur le site Infowars.com

Sur l'inefficacité des vaccins, une référence intéressante ainsi qu'une série de questions qui dérangent.

Sur l'introduction aux Etats Unis de la version masculine du Gardasil, alors que sa jumelle a déjà fait plusieurs mortes, sans avoir prouvé son efficacité, lire ICI.  Merci Merck! La première version du Gardasil est contestée en interne, si l'on peut dire, puisque les critiques les plus récentes ont été emises par le très sérieux Journal of the American Medical Association. Voir aussi cette vidéo. On comprend les hésitations des médecins les plus attentifs, puisque le Gardasil contient un virus cancérigène, ou plus exactement le virus du cancer. Le débat sur l'origine virale du cancer bat d'ailleurs son plein, ainsi que l'explique cet article dans sa seconde partie. Pour résumer, les virus "inactivés" contenus dans plupart des vaccins les plus courants sont suspectés d'être cancérigènes, cet effet pouvant ne se manifester que plusieurs dizaines d'années après l'injection.

Au bout du compte, il y a lieu de se demander si tant d'inconvénients à la vaccination pour si peu d'avantages peuvent être dus au hasard. Pour un ancien officier médical provincial finnois, les vaccins sont une arme au service de politiques eugénistes, ce que d'autres médecins et journalistes, notamment américains, soutiennent depuis plus de 20 ans. Voici la vidéo ou cette femme expose son point de vue.

Enfin, si vous voulez vous faire vacciner en dépit des informations fournies ici, ou si le gouvernement déclare la vaccination contre la grippe porcine obligatoire, faites en sorte de limiter les risques. Il existe des protocoles permettant d'éviter les effets délétères d'une vaccination. Pour un exemple de protcole alimentaire détaillé, cliquez ICI.