Une approche critique du projet de nouvel ordre mondial que certaines institutions supra nationales et think tanks tentent de mener à bien sous prétexte de santé publique et de lutte contre le terrorisme ou le réchauffement climatique.
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vendredi 20 mai 2011
jeudi 30 décembre 2010
mardi 30 novembre 2010
Le complot Bankster
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jeudi 4 novembre 2010
samedi 23 octobre 2010
jeudi 7 octobre 2010
Chemtrails: le projet secret de Monsanto
Pour ceux qui n'ont pas rejeté d'emblée et a priori l'idée que des groupes puissants contrôlés par des banques puissent influer sur le cours d'événements capitaux à l'échelle mondiale, une rapide recherche a suffi pour constater que non seulement une élite cherche à influencer les cours des événements planétaires dans un sens très précis, mais surtout que les preuves de cette action concertée sont surabondantes.
Il y a encore quelques mois, une série vidéos avaient suffi à me convaincre que les chemtrails n'étaient pas un sujet d'investigation farfelu. Sans savoir ce dont il retournait quant au projet dans lequel il s'inscrivait, il était clair que des trainées persistantes laissées par des avions de ligne, parfois en pointillés, visibles depuis la plupart des pays du monde, n'étaient pas le fruit de la classique condensation qui disparaît en quelques minutes (contrails, abrégé pour condensation trails, trainées de condensation). Restait à savoir s'il fallait s'inquiéter de ce phénomène, et pourquoi.
Depuis le milieu des années 90, des amateurs et des scientifiques ont mis en évidence la présence de sels d'aluminium, de barium et de strontium (parmi de nombreuses autres, mais celles-ci se retrouvent partout contrairement aux autres) dans des zones où les avions de ligne laissent les trainées suspectes, à des endroits où ces substances ne peuvent venir d'ailleurs que des airs (régions éloignées de plusieurs centaines de kilomètres de tout centre urbain, neiges éternelles). Les études se multiplient qui mettent toutes en évidence la présence de ces substances aux effets délétères, et leur lien avec l'épandage systématique auquel procèdent de nombreux avions de ligne commerciaux et militaires.
Dans ma vie professionnelle, il ne m'a encore jamais été donné de creuser un sujet, quel qu'il soit, pour en arriver à la conclusion que l'opinion commune était proche de la vérité que les résultats de la recherche font apparaître, ou permettent d'approcher. S'agissant des chemtrails, ils sont encore inconnus de l'écrasante majorité de la population, et pourtant, deux années de recherche intensives ne suffiraient pas à en couvrir toutes les facettes. Pourquoi? Parce que le projet dans lequel elles s'inscrivent fait l'objet d'un nombre incalculables d'études et de publications. Ce projet est, sinon public, tout à fait officiel, et se déploie sous l'égide de l'OTAN, ce qui explique que les chemtrails ne se retrouvent que dans les cieux des pays qui en font partie, ce qui est déjà beaucoup.
Comme pour la plupart des projets de ce type, discrets mais officiels, ils sont conduits sous un prétexte vitrine qui les rend inattaquables ou perçus comme nécessaires par une majorité de la population., si elle devait en être informée Dans notre cas, les chemtrails seraient un phénomène de nature expérimentale destiné à permettre, par l'épandage d'aérosols dans la stratosphère, de refléter une partie du rayonnement solaire pour contrer le réchauffement climatique. Noble cause?
Pas vraiment. Depuis le sommet de Copenhague, pour les moins attentifs, il est admis par ses promoteurs eux mêmes que la théorie du réchauffement climatique a été vendue médiatiquement aux populations du monde contre les preuves scientifiques qui tendaient très largement soit à le déclarer inexistant, soit à le cantonner à une période plus courte et aujourd'hui révolue, pour tout un tas de raisons qui n'entrent pas dans la sphère de cet article. Pour ceux qui ne seraient pas à la page de ce scandale, une petite recherche sur le thème du Climategate suffira à les mettre au parfum de ce que ceux qui s'intéressent sérieusement au sujet savent depuis 20 ans: si les problèmes écologiques sérieux sont légion, le réchauffement climatique n'en fait pas partie, et son ascension médiatique par voie de propagande éhontée, orchestrée par Al Gore, était destinée à créer la taxe carbone au profit d'une nouvelle institution supra nationale liée à la banque mondiale, pour concrétiser un projet de gouvernement mondial au nom de nécessités écologiques.
Par ailleurs, même si le réchauffement était une réalité, cela ne justifierait en rien le projet dit de "géo-ingénierie" dont les chemtrails sont la partie visible.
Les éléments les plus constants de l'épandage connu sous le nom de chemtrails (abréviation de chemical trails par opposition à condensation trails ou trainées de condensation, contrails) ou géo-ingénierie, ou encore épandage indirect ou semi-direct par aérosol sont la présence de sels d'aluminium, de baryum et de strontium. Pour s'en tenir à l'aluminium, il possède la double propriété de modifier le PH des sols arables, et de diminuer la capacité des végétaux d'absorber l'humidité. Dans les deux cas, sa présence, outre ses effets délétères multiples pour les organismes humains, le plus terrible étant le fait de favoriser certaines maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer, provoque de surcroît une menace pour la production agricole dans son ensemble.
Dans le même temps, Monsanto dépose une série impressionnante de brevets pour des semences résistant à l'aluminium. De là à penser que Monsanto est partie prenante du projet de géo-ingénierie globale, il n'y a qu'un pas que chacun est libre de franchir ou non. A notre humble avis, cela mérite en tous cas des investigations approfondies compte tenu des enjeux en présence, et du mépris affiché régulièrement par Monsanto pour la vie et la nature, sans parler des agriculteurs.
S'agissant de recherche, ceux qui souhaitent en savoir davantage pourront utilement, s'ils lisent l'anglais, taper dans google les termes "indirect aerosol campaign" ou "semi-direct aerosol campaign", ou encore géo-ingénierie pour s'en tenir aux références françaises, et ils crouleront alors sous les études et publications scientifiques qui attestent que l'épandage aérien est un fait accompli et banal qui a cours, apprend-on en les lisant, depuis 1995, dans le cadre d'une multitude de projets ou la terre et ses habitants sont littéralement pris pour cobayes, alors que les autorités publiques des pays concernés continuent, partout dans le monde, à nier jusqu'à l'existence d'un épandage aérien planifié et globalisé.
Il serait presque réconfortant que la scandale se limitât à cacher aux peuples concernés ces diverses opérations sous prétexte de prévenir des mouvements de panique devant un phénomène que les autorités ne seraient pas certaines de pouvoir maîtriser. Mais le réchauffement lui-même est intégralement inexistant, ainsi qu'il est mentionné plus haut. Cette remarque n'est pas le fait d'un scientiste échevelé tel que M. Claude Allègre, pour qui toute restriction aux possibilité techniques et un crime, car il se trouve que je suis catastrophé de voir l'ampleur des atteintes subies par la terre dans son ensemble ainsi que leurs effets pour ses habitants. Mais la question doit être posée: pourquoi ce mensonge sur le réchauffement, et pourquoi cet épandage ravageur, criminel et autoritaire est-il conduit à si grande échelle avec une telle discrétion?
En cette matière comme dans toutes les autres, les bonnes réponses viennent en se posant les bonnes questions. Dire que toute idée de complot est le fruit d'un cerveau de paranoïaque délirant n'est plus seulement une attitude de préjugé irrationnel, c'est aujourd'hui un déni de réalité. Alors vous aussi, cherchez, et vous trouverez.
dimanche 22 août 2010
Naomi Klein: de l'art de créer et d'exploiter les crises...
lundi 7 décembre 2009
Débat sur le réchauffement climatique - CLIMATEGATE
D'abord, la toile de fond; deux anti-réchauffement contre un "chauffagiste" (pour l'individu en question, je préfère ce terme à celui de réchauffiste, qu'il réfute d'ailleurs), prétendu spécialiste de la question qui estime représenter l'intégrité et l'objectivité scientifique, contrairement aux autres, de quelque bord qu'ils soient. En gros, Sylvestre Huet, c'est son nom, se croit au dessus de la mêlée. C'est de lui qu'il sera question ici, pour essayer de décortiquer la mécanique de son discours, qui relève d'un cas flagrant de manipulation.
Comme nous allons le voir, notre homme n'arrive pas les mains vides, au propre comme au figuré:
- d'abord, l'entourloupe intellectuelle, la stratégie visant à semer la confusion dans les esprits. Un postulat: je ne suis du côté de personne, sauf de la science, je ne connais même pas la propagande de Nicolas Hulot et de Yann Arthus Bertrand.
- ensuite, le discour mystificateur: la communauté scientifique a toujours toléré, admis et cultivé en son sein le discours critique et la pluralité d'opinion en matière de climatologie. Conséquence, prétendument logique: le climategate ne nous apprend rien puisqu'il n'y a jamais eu d'accord scientifique sur la question du réchauffement et de son origine humaine. Donc, tout va bien dans le meilleur des mondes, circulez, il n'y a rien à voir.
- troisième ingrédient, l'ignorance feinte que la communauté soi disant scientifique mandatée pour informer les politiques martelle un discours de pure propagande pro réchauffement depuis 10 ans en omettant tout avis divergent. Souvenez-vous, notre "chauffagiste" ne regarde pas les films destinés au peuple, veut-il nous faire croire. Pratique pour faire semblant de ne pas savoir que ces films, depuis Al Gore, reposent sur une prétendue unamité scientifique sur la question. Autre tour de passe passe intellectuellement risible: les scientifiques qui rendent des conclusions simplistes ne sont pas des scientifiques mais des experts; comme si cela justifiait que l'on fasse croire au peuple que la communauté des savants est unanime; comme si ces "experts" n'étaient pas issu de la communauté scientifiques.
- quatrième élément, qui achève de sceller l'indigence intellectuelle ou la mauvaise foi absolue du bonhomme (devinez ou va ma préférence), le graphique qui tue: "vous voyez bien que la courbe monte, donc il est clair que l'atmosphère se réchauffe". Pathétique et grotesque à souhait, surtout de la part d'un type qui vient d'asséner des leçons de rigueur scientifique. Comme en présence de politiques, cette querelle de chiffre, puisque certains scientifiques affirment ni plus ni moins que le contraire de notre bonhomme, illustre, sans qu'il soit besoin de recourir au climategate, que de consensus il n'y a point. Il n'y en a d'ailleurs jamais eu.
Au total, on obtient un type qui se prétend objectif, qui donne des leçons à tout le monde, et qui défend, tout en le niant, l'idée qu'il y ait quelque problème que ce soit avec la façon dont les choses ont été présentées au public par les scientifiques et leurs relais médiatiques. D'ailleurs, il ne sait apparemment pas ce qui est dit au public, puisqu'il s'en fout et n'a pas le temps pour ces conneries de son propre aveu. Cela le rend d'ailleurs de facto inapte à évoquer la question traitée par l'émission, qui est celle du fossé que révèle le climategate entre le discours médiatique et la réalité du changement climatique, et sur la pertinence des conséquences qu'on veut tirer en termes d'institutions de gouvernance mondiale (taxe carbonne).
Quant au climategate, passé au silence par une presse française médiocre et/ou malhonnête, il ne nous enseigne pas, une fois encore, qu'il n'y a pas consensus scientifique sur le réchauffement climatique et son origine humaine, mais bien que:
- il n'y a plus de réchauffement depuis 1998
- la communauté scientifique a fabriqué de toutes pièces un consensus sur l'idée inverse, en utilisant tous les procédés possibles et imaginables pour réduire au silence ou décrédibiliser les voix dissonantes en son propre sein.
Comme en matière de vaccination anti H1N1, la balance penche bien davantage en faveur de la corruption que de l'incompétence, la taxe carbone, conséquence présentée comme la solution inévitable au réchauffement climatique d'origine humaine, étant ni plus ni moins qu'une tentative d'escroquerie titanesque à l'échelle de la planète.
Vraiment, l'écologie méritait mieux que cela. Il est urgent, pour en appréhender sereinement les enjeux, de mesurer à quel point la perversité de l'élite mondialiste a été sous-estimée, élément que Vincent Courtillot, l'ennemi juré de Sylvestre Huet, malgré une évidente bonne foi, mesure mal, comme le révèle la vidéo ci-dessous.
Quant au climategate, passé au silence par une presse française médiocre et/ou malhonnête, il ne nous enseigne pas, une fois encore, qu'il n'y a pas consensus scientifique sur le réchauffement climatique et son origine humaine, mais bien que:
- il n'y a plus de réchauffement depuis 1998
- la communauté scientifique a fabriqué de toutes pièces un consensus sur l'idée inverse, en utilisant tous les procédés possibles et imaginables pour réduire au silence ou décrédibiliser les voix dissonantes en son propre sein.
Comme en matière de vaccination anti H1N1, la balance penche bien davantage en faveur de la corruption que de l'incompétence, la taxe carbone, conséquence présentée comme la solution inévitable au réchauffement climatique d'origine humaine, étant ni plus ni moins qu'une tentative d'escroquerie titanesque à l'échelle de la planète.
Vraiment, l'écologie méritait mieux que cela. Il est urgent, pour en appréhender sereinement les enjeux, de mesurer à quel point la perversité de l'élite mondialiste a été sous-estimée, élément que Vincent Courtillot, l'ennemi juré de Sylvestre Huet, malgré une évidente bonne foi, mesure mal, comme le révèle la vidéo ci-dessous.
lundi 9 novembre 2009
Attentats du 11 septembre: la version officielle prend l'eau
Après la brèche ouverte dans les médias français, lesquels contribuent clairement à une politique que les anglo saxons connaissent bien sous le nom de "damage control", le ridicule corpus de la version officielle se met à chanceler aux Etats Unis, jusqu'au Congrès, et, maintenant, au royaume uni.
En voici l'illustration avec cette annonce parue dans le plus sérieux quotidien britannique, à lire ICI. Mieux encore, le débat semble devoir s'ouvrir jusque dans la chambre des communes, ainsi qu'aux cours de réunions plus privées ou plus officieuses, mais impliquant les plus hauts responsables politiques, ainsi que le rapporte le site Reinvestigate911.org.
Que dire du reste du monde, qui n'a jamais cru, dans sa majorité, à la version officielle? Que dire encore des sondages selon lesquels plus de la moitié des américains pensent que leur propre gouvernement dissimule des information clés à propos des attentats. La seule évidence, c'est que la version officielle est un mensonge grossier. Au delà de ce constat, il est tout aussi clair que les "complotistes" comme les partisans de la version officielle peuvent avoir intérêt personnel à défendre telle ou telle analyse, ce qui complique singulièrement la progression de la recherche des faits. Tâchons de ne pas nous en détourner.
Le site infowars.com apporte une nouvelle pierre à la critique de la version officielle, en publiant une précieuse contribution de David Ray Griffin, qui resume, preuves à l'appui, les raisons pour lesquelles il est impossible de relier les attentats à Ossama Ben Laden. Quand on pense qu'aujourd'hui encore, en France, ce sont les complotistes dont on se moque, alors que rien n'est plus grotesque, sur un plan strictement factuel, que la version officielle...
Allez, gageons, que les petits Torquemada de la bien pensance, à l'image de Géraldine Muhlmann, dont on constate rapidement qu'ils n'ont jamais pris la peine d'étudier en détail les arguments des complotistes, sauront faire preuve d'autant d'imagination que de mauvaise foi dans quelques années pour justifier l'aveuglement dont ils nous auront gratifiés entre le jour du drame du 11 septembre et l'émergence de la vérité.
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vendredi 30 octobre 2009
11 septembre: le ridicule ne tue que la vérité... (A propos de L'objet du Scandale)
Dans une parodie de débat qui a atteint des sommets de médiocrité, la classe journalistique aux ordres a fait une nouvelle fois étalage de toute sa capacité bien pensante et donneuse de leçons, associée à l'amateurisme et au procédés de déstabilisation grossiers et honteux, à commencer par la mauvaise foi.
Pour ceux qui n'auraient pas encore vu l'émission, la voici en 3 parties:
envoyé par Alf-Red. - L'info internationale vidéo.
envoyé par peanutsie. - L'actualité du moment en vidéo.
Tâchons d'énumérer un a un les points qui transformèrent cette tentative de discussion en un naufrage complet:
- le décor, tout d'abord: un débat opposant 4 non spécialistes, assumés, du 11 septembre. A tout le moins, dans cet aréopage profane, les deux "complotistes" avaient-ils préparé leur intervention, et méritent-ils à ce titre le respect du téléspectateur, puisqu'à défaut d'être des spécialistes, ils connaissaient correctement leur sujet, quoi que leurs connaissances soient très incomplètes. Leurs contradicteurs n'étaient là, à l'inverse, que pour les démolir, faute de savoir quoi que ce soit du sujet traité. Par exemple, l'un des deux journalistes affirmait avoir vu les sketchs de J-M Bigard, mais n'a pas pris la peine de consulter les nombreux documents fournis par ceux qu'il qualifie, sans savoir ce qu'ils disent, de conspirationnistes, dont Bigard et Kassovitz ne sont que des représentants. Ce journaliste est donc d'emblée totalement hors sujet. Il est d'ailleurs savoureux que des journalistes qui admettent ne pas être des spécialistes de la question reprochent à leurs contradicteurs leur absence de titre à douter de la thèse officielle. Faut-il pouvoir se prévaloir d'un titre quelconque pour avoir le droit d'exprimer ses doutes vis-à-vis de quoi que ce soit? D'ailleurs, il n'y a pas de thèse officielle, puisque le document qui en tient lieu n'estime pas utile d'expliquer pourquoi les tours sont tombées, ni pourquoi le trou sur la façade du Pentagone est si étroit, pas plus qu'il n'explique près de 300 points litigieux de cette affaire.
- deux véritables spécialistes, dont l'apparition étaient censée équilibrer et enrichir le panel, ont été décommandés au dernier moment sur demande de la chaine, officiellement parce qu'à 4 contre 4 le débat aurait été inaudible, dixit Guillaume Durand. Absurde sur le plan logique, cette idée est contredite par cette même émission, qui, quelques semaines auparavant sur le même thème, avait opposé 8 individus, et qui avait accouché un débat, qui, pour caricatural qu'il fut, s'avéra beaucoup plus intéressant, car plus plus spécifique et plus technique.
- le déséquilibre structurel des forces en présence: l'animateur prend le parti des adeptes de la thèse officielle, et seuls les journalistes chargés de la défendre bénéficient de l'appui de la réalisation de l'émission pour montrer des images et des reportages. On appréciera d'ailleurs la façon dont Durand, en guise d'entrée en matière, signale à bigard et Kassovitz que le but de l'émission est de les disqualifier médiatiquement, et qu'en cas d'échec, il risque gros. Dont acte...
- l'attitude scandaleuse des journalistes partisans de la thèse officielle, qui, à chaque fois que cette thèse est fragilisée par un argument adverse, somment ses tenants de fournir une version alternative du déroulement des événements, alors que Jean-Marie Bigard comme Matthieu Kassovitz demandent seulement qu'une véritable enquête soit ouverte, et ne prétendent pas connaître la vérité.
Signalons à toutes fins utiles qu'il est probablement sans précédent qu'il soit demandé à une personne qui exprime des réserve sur les explications données par une autorité quelconque sur le déroulement d'un événement d'en fournir une version alternative. Là où les explications données par le gouvernement américain sont logiquement intenables, il faut en prendre acte et exiger des explications plutôt que de demander à ceux qui ont poser les bonnes questions de procéder eux-mêmes à une enquête qui fait défaut, et qui nécessite des fonds colossaux.
- le procès d'intention permanent consistant à discréditer des adversaires taxés de conspirationnisme en leur prêtant des thèses qu'ils ne défendent pas (missile sur le Pentagone, "disparition" de l'avion crashé à Shanksville, etc.)
- le refus délibéré de discuter des faits au profit d'une disqualification permanente de l'adversaire (appartenance à l'extrême droite, amteurisme prétendu, etc.), qui permet de cantonner le débat à la question suivante: peut-on douter de la version officielle? Les contradicteurs de Bigard et Kassovitz pensent clairement que non, ce qui en soi est un scandale, surtout venant de journalistes.
- le refus, heureusement surmonté par ses invités, opposé par Guillaume Durand, au rappel de la chronologie des faits tels qu'il se sont déroulés le 11 septembre 2001 à New York, alors que ce simple énoncé rend totalement incroyable la version officielle des attentats. On notera d'ailleurs que pour les chiens de garde de Durand, il est totalement crédible que la première puissance militaire mondiale ne soit pas capable de faire décoller un chasseur en 1 heure et demie de temps pour intercepter des avions de ligne détournés par des pirates de l'air. On retrouve d'ailleurs ici un travers typique des anti complotistes hystériques, qui consiste, pour rejeter toute idée de conspiration, à recourir à des explications infiniment moins crédible que la thèse de leurs adversaires.
Au final, que retenir de cette émission?
Sur un plan factuel, rien, puisqu'aucune discussion technique ne s'est engagée, hormis une vague évocation de la situation du Pentagone. Mais encore une fois, toute profondeur était rendue impossible par l'exclusion délibérée et inopinée des experts.
S'agissant des médias, un refus schizophrénique de penser la possibilité, même très hypothétique, que la version officielle des événements soit fausse. Mais devant l'évolution de l'opinion, l'obligation d'évoquer malgré tout le sujet, tout en essayant de faire passer les complotistes pour des fous, ou, plus graves, pour des révisionnistes antisémites.
S'agissant de la cause des conspirationnistes, en tous cas sur la question du 11 septembre, une avancée considérable est à noter, puisqu'à tout le moins la loi du silence médiatique pesant sur l'absurdité de la version officielle semble levée. Même s'il est clair qu'un piège a été tendu à Bigard et Kassovitz, ceux-ci s'en sortent plutôt bien, et quand bien même cela ne serait pas le cas, une mauvaise publicité vaut toujours mieux l'ostracisme médiatique.
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