dimanche 15 août 2010

Chemtrail: LA vidéo pour ceux qui doutent...

mercredi 11 août 2010

Référencement: une stratégie efficace, innovante et gratuite!

Voici la technique de référencement que j'utilise pour mes sites internet, qui sont, vous allez le voir, au nombre d'une grosse vingtaine. Elle est encore expérimentale, mais les résultats sont très prometteurs. 

(Une mise à jour importante de cet article se trouve dans ce nouveau message consacré au référencement).

- il est vital de commencer par déterminer le mot clé pour lequel vous voulez référencer une page (utiliser le google keyword tool external, en prenant soin de le paramétrer pour refléter les recherches en France et non dans d'autres pays). Choisissez un mot clé qui soit bien évidemment lié au thème de votre site/page, mais qui fasse l'objet d'un nombre de recherches mensuelles suffisantes pour vous apporter du traffic. Evitez les mots clés ultra compétitifs et ceux que trop peu de personnes utilisent.

PRECISION TECHNIQUE IMPORTANTE: dire qu'un site est bien classé dans un moteur de recherche ne veut pas dire grand chose si certains éléments ne sont pas précisés. D'abord, les moteurs de recherche ne classent que des pages, pas des sites. Ensuite, chaque page n'est classée que relativement à des mots-clé. Une page pourra donc être bien classée pour un mot clé, et pas pour un autre. De même, une page d'un site pourra être bien classée pour un mot clé donné, alors qu'une autre page du même site, par exemple parce qu'elle traite d'un autre thème, ne sera pas classée pour le même mot clé. La bonne nouvelle, c'est qu'en tant que webmaster, c'est vous qui décidez d'indiquer à Google ou tout autre moteur de recherche les mots clé pour lesquels vous voulez que vos pages soit référencées et classées. Apprenez comment en lisant la suite.

- ensuite, achetez un nom de domaine, si possible en .fr, qui soit identique au mot clé recherché. Par exemple, si vous voulez que votre page principale apparaisse dans les moteurs de recherche pour le mot clé téléphone portable, essayez d'acheter le nom de domaine telephoneportable.fr. Pour ne pas perdre le bénéfice de cette technique, ne pas utiliser de tirets entre les mots, et ne rien rajouter aux mots contenus dans le domaine. Par exemple, évitez 123telephoneportable.fr

- pour les pages secondaires de votre site, le mot clé devra apparaitre dans l'URL après le nom de domaine. Si votre domaine est telephoneportable.fr et que vous voulez ajouter une page internet qui traite d'avis de consommateurs sur l'I-Phone, la page interne devra être: http://telephoneportable.fr/avisconsommateursiphone . Le mot clé avis consommateurs iphone n'est pas la base du nom de domaine, mais il est le nom de la page secondaire qui traite de ce thème. Pour référencer les pages secondaires, il faut les considérer comme totalement indépendantes de la page principale, ce qui est techniquement le cas pour les moteurs de recherche. Le référencement de chaque page est fait séparément en visant le mot clé propre à chaque page.

- si le mot clé que vous visez n'est pas disponible en tant que nom de domaine en .fr, vous pouvez utiliser .com, .net ou .org, mais aucune autre extension. Par exemple, pas de .pro ou de .eu ou de .me. Si les extensions pertinentes sont prises, alors ajoutez un tiret entre les mots ou certains d'entre eux. Par exemple, si rachatdepret n'est pas disponible, tentez rachat-de-pret, rachatde-pret ou rachat-depret.

- construisez votre site avec Wordpress ou tout autre outil de construction de site, et ajoutez-y une video dont le contenu est basé sur votre mot clé (par youtube video bar ou dailymotion video wall), des résultats de recherche Google (il vous faudra un compte AdSense pour cela), une zone de commentaires visiteurs, et une structure interne (si vous avez plusieurs pages) dans laquelle les liens entre les différentes pages ont tous pour ancre, c'est à dire pour texte à cliquer (lien actif) les mots clés que vous visez.

- si les mots clés que vous visez sont soumis à une rude compétition (visible sur le google keyword tool external), vous devrez utiliser des ancres de liens, comme celles que je vais placer à la fin de ce texte, pour que ces ancres soient enregistrées par google et comptabilisées pour votre classement dans les moteurs de recherche pour le mot clé considéré. Par exemple, si vous cherchez à classer votre site pour le mot clé téléphone portable, votre site devra être lié au texte d'ancre téléphone portable, expression transformée en lien actif vers votre site. Sur la plupart des forums, très bons outils de référencement, les ancres se créent avec du BB code. Sinon, il faut utiliser le langage html.

- pour placer vos ancres, appelées aussi backlinks, choisissez des sites tels que des forums, des sites de bookmarking, des sites sociaux ou encore des blogs (les blogs autorisent souvent à préciser votre site au moment de laisser un commentaire) dont la note "Page Rank" attribuée par Google est supérieur à 4, de préférence, pour des résultats optimum. Le "Page Rank" est une information fournie par la barre d'outils google, à installer gratuitement sur votre navigateur internet. Il existe sur certains navigateurs tels que Firefox des plugins qui permettent d'obtenir l'information Page Rank sans installer la barre d'outils Google.

Une ancre ("anchor link" en anglais), c'est tout simplement un ou plusieurs mots qui ont la particularité d'être reliés à un site internet et d'y renvoyer lorsque le lien est cliqué. C'est en fait un lien actif composé de mots plutôt que d'une adresse internet. L'adresse existe mais elle n'est pas visible; elle est incorporée dans le code html du lien.

Ex: Abri de Jardin est une ancre. C'est un lien actif composé de mots choisis par mes soins. Si vous cliquez sur l'expression contenue dans le texte de l'ancre, vous serez propulsé vers l'adresse internet http://abridejardin.org. Mais le texte à cliquer aurait pu être n'importe quelle autre mot, tel que "cliquez ici" tout en renvoyant au même site. Pour le référencement, toujours utiliser un texte d'ancre qui soit le même que le mot clé pour lequel vous voulez classer votre page sur les moteurs de recherche.

- si votre site est nouveau, ne créez jamais plus de 2 ou 3 ancres par semaine par site pendant le premier mois, et prenez soin d'espacer le moment de création des ancres d'au moins une journée. Ne créez pas 3 ancres d'un coup. Si votre site est un blog, vous pouvez soumettre le flux RSS de votre blog à des services qui les collectent pour recevoir l'information qu'une mise à jour de votre site a été publiée. Ces services sont nombreux, mais ils vont et viennent. Veillez donc  à trouvez une liste à jour des services opérationnels. Wikio est une plateforme qui, entre autres bénéfices, vous permet de soumettre le flux RSS de votre blog.

- s'agissant des forums, N'INTERVENEZ JAMAIS DANS LES FILS DE DISCUSSION! D'une part, c'est inutile, et d'autre part, c'est dangereux, car vous risquez de voir votre profil et donc vos messages supprimés pour spamming. Le secret, c'est de n'afficher vos ancres que dans votre profil, jamais dans les messages. Ne postez aucun message (sauf si vous n'avez pas de liens dans votre signature et que votre message ne contient aucun lien). Contentez vous de mentionner votre site dans la zone prévue à cet effet de l'outil de définition de votre profil, sans oublier le http:// , et ajoutez une ancre, maximum 2, dans votre espace dédié à la signature. Je le répète: NE POSTEZ AUCUN MESSAGE DANS LES FORUMS!

- les robots Google, qui fouillent les forums plus encore que les autres sites, vont repérer vos ancres dans votre profil, qui contient aussi la signature, même si vous n'avez posté aucun message dans le forum. Votre signature contient vos liens, appelées backlinks dans le jargon du référencement, et Google classera votre site de plus en plus haut pour le mot clé choisi dans votre ancre. Depuis la fin 2010, beacoup de forums ne proposent plus de profils publics. Vérifier si c'est le cas en vous rendant sur le forum et en cliquant sur le nom d'un utilisateur. Si on vous demande d'être inscrit vous pouvoir visualiser le profil d'un membre, passez votre chemin.

- il faut savoir qu'il existe ce qu'on appelle en anglais le Google Dance, ce qui veut dire qu'un site qui a de nouveaux Backlinks peut descendre dans le classement Google avant de remonter, ou l'inverse. Si vous voulez savoir exactement où se situe votre site dans le classement, regardez après n'avoir créé aucun backlink pendant un mois. Le site va, selon toute probabilité, monter et descendre plusieurs fois avant de se stabiliser.

- dans 6 mois maximum, sauf pour les mots clés à forte compétition, vous serez classé sur la première page de google, et dans les premières places de la 1ère page, et vous pouvez avec le temps atteindre la première place. La première place peut être atteinte très vite si la compétition n'est pas intense.

- si vous ne parvenez pas à la première place au bout de 6 mois, utilisez la même technique des ancres/backlinks, mais en plus grande quantité, jusqu'à ce que vous atteigniez la première place.

Voici ce à quoi ressemblent des ancres ou backlinks. En cliquant sur elles, vous constaterez qu'elles vous envoient sur des sites dont le nom de domaine correspond à la lettre près aux termes utilisé dans le texte de l'ancre/backlink.

Pour toute question, contactez moi en utilisant la zone de commentaire de ce post ou par l'intermédiaire de mon profil Blogger.

Voici un exemple d'ancres créées à partir de l'éditeur de texte de Blogger (ici, les ancres peuvent être créées avec du html ou par les fonctions Liens de l'éditeur de texte):


N'OUBLIEZ PAS DE CONSULTER LA MISE A JOUR DE CET ARTICLE

mercredi 16 décembre 2009

OMS : le «pape de la grippe A» accusé de corruption

par F. William Engdahl
source: VoltaireNet.org

Journaliste états-unien, il a publié de nombreux ouvrages consacrés aux questions énergétiques et géopolitiques. Derniers livres parus en français : Pétrole, une guerre d'un siècle : L'ordre mondial anglo-américain (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2007) et OGM : semences de destruction : L'arme de la faim (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2008).
On le surnomme « Dr Flu » (Docteur Grippe), le professeur Albert Osterhaus est le principal conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé face à la pandémie de grippe H1N1. Depuis plusieurs années, il prédit l’imminence d’une pandémie globale et ce qui se passe aujourd’hui semble lui donner raison.
Cependant, le scandale qui a éclaté aux Pays-Bas et fait l’objet d’un débat au Parlement a mis en évidence ses liens personnels avec les laboratoires fabriquant les vaccins qu’il fait prescrire par l’OMS.
F. William Engdhal relate comment un expert peu scrupuleux a pu manipuler l’opinion publique internationale, surévaluer l’impact de la grippe H1N1, et faire la fortune des laboratoires qui l’emploient.

Dans le courant de cette année, le Parlement néerlandais [1] nourrissait des soupçons à l’encontre du fameux Dr Osterhaus et avait ouvert une enquête pour conflit d’intérêts et malversations. Hors des Pays-Bas et des médias néerlandais, seules quelques lignes dans la très respectée revue britannique Science firent mention de l’enquête sensationnelle sur les affaires d’Osterhaus. Ni les références, ni l’expertise d’Osterhaus dans son domaine n’étaient remises en question. Ce qui est mis en cause, comme nous l’apprend la revue Science dans une simple dépêche, c’est l’indépendance de son jugement personnel en matière de pandémie de grippe A. Science publiait ces quelques lignes à propos d’Osterhaus dans son édition du 16 octobre 2009 : « Aux Pays-Bas, ces six derniers mois, il était difficile d’allumer sa télévision sans voir apparaître le célèbre chasseur de virus Albert Osterhaus et l’entendre parler de la pandémie de grippe A. Du moins, c’est ce que l’on croyait. Monsieur Grippe, c’était Osterhaus, le directeur d’un laboratoire de réputation internationale au sein du Centre médical de l’Université Érasme de Rotterdam. Mais, la semaine dernière, sa réputation est descendue en flamme après que des soupçons ont été émis sur sa velléité d’attiser les craintes d’une pandémie dans le but de servir les intérêts de son propre laboratoire dans la mise au point de nouveaux vaccins. Au moment où Science mettait sous presse, la Deuxième Chambre du Parlement néerlandais annonçait même que la question serait débattue en urgence. » [2] Le 3 novembre 2009, sans pour autant en sortir indemne, Osterhaus avait su éviter les dégâts. Sur le site de Science, on pouvait lire dans l’un des blogs : « La Deuxième Chambre du Parlement néerlandais a aujourd’hui rejeté une motion exigeant que le gouvernement rompe tout lien avec le virologiste Albert Osterhaus du Centre médical de l’Université Erasmus de Rotterdam, qui fait l’objet d’une mise en accusation pour conflit d’intérêts en tant que conseiller gouvernemental. De son côté, le Ministre de la Santé Ab Klink annonçait dans le même temps une loi [3] pour la transparence du financement de la recherche, contraignant les scientifiques à révéler les liens financiers qu’ils entretiennent avec des entreprises privées. » [4] Dans un communiqué sur le site Internet du Ministère de la Santé, M. Klink, dont on sait qu’il compte parmi les amis personnels d’Osterhaus [5], affirmait par la suite que ce dernier n’était qu’un conseiller du Ministère parmi de nombreux autres sur les questions des vaccins contre la grippe A H1N1. Il s’est aussi dit « au courant » des intérêts financiers d’Osterhaus [6] : ils ne cachent rien d’extraordinaire, simplement le progrès de la science et de la santé publique. Du moins, c’est ce qu’on croyait. Un examen plus poussé du dossier Osterhaus laisse entrevoir que ce virologiste néerlandais à la renommée internationale pourrait se trouver au centre d’une anarque mettant en jeu plusieurs milliards d’euros autour de l’idée d’une pandémie. Un système frauduleux dans lequel des vaccins non-testés sont injectés à des humains, au risque —cela c’est déjà produit— de provoquer de sévères séquelles, de graves paralysies, voire des décès.
La supercherie des fèces d’oiseau

Albert Osterhaus n’est pas du menu fretin. Il a joué un rôle dans toutes les grandes paniques suscitées par l’apparition de virus, depuis les mystérieux décès imputés au SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) à Hong-Kong, là où l’actuelle Directrice générale de l’OMS Margaret Chan avait lancé sa carrière de responsable de la Santé Publique au niveau local. D’après sa biographie officielle à la Commission Européenne, en avril 2003, au paroxysme de la panique provoquée par le SRAS, Osterhaus fut engagé pour participer aux enquêtes sur les cas d’infections respiratoires qui se multipliaient alors à Hong Kong. On peut lire ces mots dans le rapport de l’Union Européenne : « il démontra à nouveau son talent à réagir rapidement à de graves situations. En trois semaines, il a prouvé que cette maladie est provoquée par un coronavirus récemment découvert qui contamine les civettes, les chauves-souris et d’autres animaux carnivores. » [7] Par la suite, quand les cas de SRAS ne firent plus parler d’eux, Osterhaus passa à autre chose, œuvrant cette fois pour la médiatisation des dangers de ce qu’il nommait la grippe aviaire H5N1. En 1997 il avait déjà sonné l’alarme après la mort, à Hong Kong, d’un enfant de trois ans qu’Osterhaus savait avoir été en contact avec des oiseaux. Osterhaus développa son lobbying à travers les Pays-Bas et l’Europe, affirmant qu’une nouvelle mutation létale de la grippe aviaire s’était transmise aux humains et que des mesures drastiques devaient être prises. Il revendiquait être le premier scientifique au monde à avoir montré que le virus H5N1 pouvait contaminer des humains. [8] Evoquant la dangerosité de la grippe aviaire dans une interview diffusée sur la BBC en octobre 2005, Osterhaus déclarait : « si le virus réussissait effectivement à muter de telle sorte qu’il se transmette ensuite entre humains, alors nous serions dans une situation complètement différente : nous pourrions nous trouver devant un début de pandémie. » .Il ajoutait : « il y a un vrai risque que le virus soit disséminé par les oiseaux dans toute l’Europe. C’est un risque réel que personne n’a pourtant pu évaluer jusqu’à présent, parce que nous n’avons pas mené les expérimentations. » [9] Le virus n’a jamais réussi sa mutation, mais Osterhaus était prêt à « mener des expérimentations » que l’on peut imaginer largement rétribuées. Pour appuyer son alarmant scénario de pandémie en tentant de lui donner une légitimité scientifique, Osterhaus et ses assistants en poste à Rotterdam commencèrent à collecter et congeler des échantillons de fèces d’oiseaux. Il affirma que, selon les périodes de l’année, jusqu’à 30 % de tous les oiseaux d’Europe s’avéraient transporter le virus mortel de la grippe aviaire H5N1. Il affirma également que les éleveurs en contact avec des poules et des poulets se trouvaient alors exposés au dit virus. Osterhaus briefa les journalistes qui prirent bonne note de son message alarmiste. La classe politique fut mise en alerte. Dans la presse, il émit l’hypothèse selon laquelle le virus, qu’il étiquetait H5N1, après avoir provoqué plusieurs décès aux antipodes asiatiques, allait se propager en Europe, vraisemblablement transporté sur les plumes ou dans les entrailles d’oiseaux mortellement infectés. Il soutenait la thèse d’oiseaux migrateurs capables d’apporter le nouveau virus mortel vers l’ouest aussi loin qu’en Ukraine et sur l’île de Rügen [10]. Il lui suffit pour cela de feindre d’ignorer que les oiseaux ne migrent pas d’est en ouest mais bien du nord vers le sud. La campagne alarmiste d’Osterhaus autour de la grippe aviaire décolla réellement en 2003, lorsqu’un vétérinaire néerlandais trouva la mort après avoir été malade. Osterhaus annonça que sa mort résultait d’une contamination par le virus H5N1. Il convainquit le Parlement néerlandais d’exiger l’abattage de millions de poulets. Pourtant, aucune autre personne ne succomba à une infection similaire à celle attribuée au H5N1. Pour Osterhaus, cela démontrait l’efficacité de la campagne d’abattage préventif. [11] Pour Osterhaus, les déjections aviaires propageaient le virus en retombant sur les populations et les autres oiseaux au sol. Il était ferme dans sa conviction que ces déjections constituaient le vecteur de propagation de la nouvelle poussée mortelle du virus H5N1 depuis l’Asie. Un problème se posait cependant avec le stock grandissant d’échantillons congelés des déjections aviaires que lui et ses associés avaient rassemblés et conservés dans son institut. La présence du virus H5N1 ne put être confirmée dans un seul de ces échantillons. En 2006, à l’occasion du congrès de l’OIE (Office international des épizooties, désormais appelé Organisation mondiale de la santé animale), Osterhaus et ses collègues à l’Université Érasme furent forcés d’admettre qu’en testant les 100 000 échantillons de matières fécales rassemblés avec tant de précaution, ils n’avaient découvert aucune trace du virus H5N1. [12] En 2008, à Vérone, lors de la conférence de l’OMS intitulée « La grippe aviaire à l’interface Homme-Animal », Osterhaus prenait la parole devant ses collègues scientifiques, sans doute moins échauffés que le public non-scientifique par ses incitations à l’émotivité. Il admettait que : « dans l’état actuel des connaissances, rien ne permet[tait] de formuler une mise en garde contre le virus H5N1, ni d’affirmer qu’il puisse provoquer une pandémie. » [13] Mais, à ce moment-là, son regard se portait déjà fixement sur d’autres gâchettes à actionner pour faire converger son travail sur les vaccins avec de nouvelles possibilités de crise pandémique. En 1923, Louis Jouvet met en scène "Knock ou le triomphe de la médecine" de Jules Romain. Un médecin peu scrupuleux s’installe dans une petite ville et parvient à en convaincre les habitants qu’ils sont tous malades. Il leur prescrit des traitements inutiles, coûteux, et parfois dangereux. La pièce est portée à l’écran en 1933. L’escroc y dit la célèbre réplique : « Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. »
Grippe A et corruption à l’OMS

Constatant que la grippe aviaire n’avait fait surgir aucune vague meurtrière de grande ampleur —et après que Roche, qui produit le Tamiflu, et GlaxoSmithKline, qui produit le Relenza, eurent encaissé des milliards de dollars de profits quand les gouvernement ont décidé de stocker des vaccins antiviraux contestés—, Osterhaus et les autres conseillers pour l’OMS se tournèrent vers de plus verts pâturages.

En avril 2009, leurs recherches semblaient couronnées de succès lorsqu’à La Gloria, un petit village mexicain de l’État du Veracruz, un enfant malade fut diagnostiqué comme porteur de la grippe alors dite « porcine » ou H1N1. Avec un empressement déplacé, l’appareil propagandiste de l’Organisation mondiale de la Santé à Genève fut lancé sur les chapeaux de roues avec les déclarations de son Directeur Général, le Docteur Margaret Chan, concernant l’éventuelle menace d’une pandémie mondiale.

Mme Chan évoqua « l’urgence de santé publique d’envergure internationale » [14] Par la suite, d’autres cas déclarés à La Gloria furent présentés sur un site Internet médical comme : une « étrange » poussée d’infections pulmonaires et respiratoires aiguës, qui évoluent en broncho-pneumonie dans certains cas rencontrés chez des enfants. Un habitant du village en décrivait les symptômes : « fièvres, toux sévères et sécrétions nasales très importantes » [15]

Ces symptômes prennent par contre tout leur sens dans le contexte environnemental de La Gloria, une des zones au monde qui concentrent le plus grand nombre de porcs en élevage intensif, dont les exploitations sont principalement détenues par l’américain Smithfield. Depuis des mois, la population locale manifestait devant le siège mexicain du groupe Smithfield, se plaignant de graves affections respiratoires dues aux lisiers de porc. Cette cause plausible pour les diverses maladies diagnostiquées à La Gloria ne sembla intéresser ni Osterhaus ni les autres conseillers de l’OMS. Enfin se profilait la pandémie tant attendue, celle qu’il avait prédite dès 2003, lors de sa participation aux recherches sur le SRAS dans la province de Guandgong en Chine.

Le 11 juin 2009, Margaret Chan annonçait que la propagation du virus de la grippe H1N1 avait atteint le niveau 6 de l’« urgence pandémique ». Curieusement, elle précisait lors de cette annonce que « selon les informations disponibles à ce jour, une majorité écrasante de patients ressentent des symptômes bénins ; leur rétablissement est rapide et complet, le plus souvent en ne recourant à aucun traitement médical. » Avant d’ajouter : « Au niveau mondial, le nombre de décès est peu important, nous ne nous attendons pas à voir une poussée soudaine et spectaculaire du nombre des infections graves ou mortelles. »

On apprenait plus tard que Chan avait agi à la suite de débats fiévreux à l’OMS, sur les conseils du Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS (SAGE, Strategic Advisory Group of Experts). L’un des membres du SAGE, à l’époque et encore aujourd’hui, est notre « Monsieur Grippe », le docteur Albert Osterhaus.

Osterhaus occupait non seulement une position stratégique pour recommander à l’OMS de déclarer l’« urgence pandémique » et inciter à la panique, mais il était aussi le président d’une organisation en première ligne sur le sujet, le Groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI, European Scientific Working group on Influenza), qui se définit comme un « groupe multidisciplinaire de leaders d’opinion sur la grippe, dont le but est de lutter contre les répercussions d’une épidémie ou d’une pandémie grippales » Comme ses membres l’expliquent eux-mêmes, l’ESWI mené par Osterhaus est le pivot central « entre l’OMS à Genève, l’Institut Robert Koch à Berlin et l’Université du Connecticut aux États-Unis. »

Le plus significatif au sujet de l’ESWI est que son travail est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques qui gagnent des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à acheter et stocker des vaccins. L’ESWI reçoit des financements des fabricants et des distributeurs de vaccins contre le H1N1, tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du Tamiflu, Hofmann-La Roche.

Pour garder l’avantage, Albert Osterhaus, le plus grand virologiste mondial, conseiller officiel sur le virus H1N1 des gouvernements britannique et néerlandais et chef du Département de Virologie du Centre médical de l’Université Érasme, siégeait à la fois parmi l’élite de l’OMS réunie dans le groupe SAGE et présidait l’ESWI, parrainé par l’industrie pharmaceutique. À son tour, l’ESWI recommanda des mesures extraordinaires pour vacciner le monde entier, considérant comme élevé le risque d’une nouvelle pandémie qui, disait-on avec insistance, pourrait être comparable à l’effrayante pandémie de grippe espagnole de 1918.

La banque JP Morgan, présente à Wall Street, estimait que, principalement grâce à l’alerte pandémique lancée par l’OMS, les grands industriels pharmaceutiques, qui financent également le travail de l’ESWI d’Osterhaus, étaient prêts à engranger 7,5 à 10 milliards de dollars de bénéfices. [16]

Le docteur Frederick Hayden est à la fois membre du SAGE à l’OMS et du Wellcome Trust à Londres ; il compte notamment parmi les proches amis d’Osterhaus. Au titre de services « consultatifs », Hayden reçoit par ailleurs des fonds de la part de Roche et de GlaxoSmithKline parmi d’autres géants pharmaceutiques engagés dans la production de produits liés à la crise du H1N1.

Un autre scientifique britannique, le professeur David Salisbury, qui dépend du ministère britannique de la Santé, est à la tête du SAGE à l’OMS. Il dirige également le Groupe consultatif sur le H1N1 à l’OMS. Salisbury est un fervent défenseur de l’industrie pharmaceutique. Au Royaume-Uni, le groupe de défense de la santé One Click l’a accusé de dissimuler la corrélation avérée entre les vaccins et la montée en flèche de l’autisme chez l’enfant, ainsi que celle existant entre le vaccin Gardasil et des cas de paralysie et même de décès. [17]

Le 28 septembre 2009, le même Salisbury déclarait : « la communauté scientifique s’accorde sur l’absence totale de risque concernant l’inoculation du Thimérosal (ou Thiomersal). » Ce vaccin, utilisé contre le H1N1 en Grande-Bretagne, est principalement produit par GlaxoSmithKlilne. Il contient du Thimérosal, un conservateur à base de mercure. En 1999, de plus en plus de preuves faisant état que le Thimérosal présent dans les vaccins pourrait être la cause de cas d’autisme chez l’enfant aux États-Unis, l’American Academy of Pediatrics (Académie américaine de pédiatrie) et le Public Health Service (Bureau de la santé publique) avaient exigé son retrait de la composition des vaccins. [18]

On trouve encore un autre membre de l’OMS partageant d’étroits liens financiers avec les fabricants de vaccins qui profitent des recommandations du SAGE, en la personne du docteur Arnold Monto, un consultant rémunéré par les fabricants de vaccins MedImmune, Glaxo et ViroPharma.

Pire encore, participent aux réunions de scientifiques « indépendants » du SAGE, des « observateurs » comprenant, et oui, les mêmes producteurs de vaccins GlaxoSmithKline, Novartis, Baxter et consort. On peut se demander, si les meilleurs experts de la grippe au monde sont censés composer le SAGE, pourquoi invitent-ils les fabricants de vaccins à y participer ?

Au cours de la dernière décennie, l’OMS mettait en place ce que l’on nomme des « partenariats public/privé », dans le but d’accroître les fonds à sa disposition. Mais, plutôt que de recevoir des fonds provenant uniquement des gouvernements des pays membres de l’ONU, comme cela était prévu à l’origine, l’OMS reçoit à l’heure actuelle de la part des entreprises privées près du double du budget habituellement alloué par l’ONU sous forme de bourses et d’aides financières. De quelles entreprises privées ? Des mêmes fabricants de vaccins et de médicaments qui profitent des décisions officielles telles que celle prise en juin 2009 à propos de l’urgence pandémique de la grippe H1N1. Tout comme les bienfaiteurs de l’OMS, les grands laboratoires ont tout naturellement leurs entrées à Genève, et ont droit à un traitement fait de « portes ouvertes et de tapis rouges » [19].

Dans une interview donnée au magazine allemand Der Spiegel, un membre de la Cochrane Collaboration, une organisation de scientifiques indépendants qui évaluent toutes les études menées sur la grippe, l’épidémiologiste Tom Jefferson montrait les conséquences de la privatisation de l’OMS et la marchandisation de la santé.


« T. Jefferson : […] l’une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie.
Der Spiegel : De qui parlez-vous ? De l’OMS ?
T. J : L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques. Ils ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffit qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle. » [20]



Lorsqu’on lui a demandé si l’OMS avait délibérément déclaré l’urgence pandémique dans le but de créer un immense marché pour les vaccins et les médicaments contre le H1N1, Jefferson a répondu :

« Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies. » [21]

Très judicieusement, l’OMS publiait en avril 2009 la nouvelle définition de la pandémie, juste à temps pour permettre à l’OMS, sur les conseils émanant, entre autres, du SAGE, de « Monsieur Grippe », alias Albert Osterhaus, et de David Salisbury, de qualifier d’urgence pandémique des cas bénins de grippe, rebaptisée grippe A H1N1. [22]

Le 8 décembre 2009, dans la note en bas de page pertinente d’un article sur la gravité ou la bénignité de la « pandémie mondiale » du H1N1, le Washington Post mentionnait que : « la deuxième vague d’infection du H1N1 étant parvenue à son apogée aux États-Unis, les principaux épidémiologistes prévoient que la pandémie pourrait compter parmi les plus bénignes depuis que la médecine moderne documente les épidémies de grippe. » [23]

Igor Barinov, parlementaire russe et président du Comité pour la Santé à la Douma, a exigé des représentants russes à l’OMS en poste à Genève qu’ils diligentent une enquête officielle sur les indices multiples de la corruption massive acceptée par l’OMS et menée par l’industrie pharmaceutique. « De graves accusations de corruption sont prononcées à l’encontre de l’OMS », affirmait Barinov. « Une commission internationale d’enquête doit s’organiser au plus vite. » [24]





F. William Engdahl

Journaliste états-unien, il a publié de nombreux ouvrages consacrés aux questions énergétiques et géopolitiques. Derniers livres parus en français : Pétrole, une guerre d’un siècle : L’ordre mondial anglo-américain (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2007) et OGM : semences de destruction : L’arme de la faim (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2008).











Version française : Nathalie Krieg pour Voltairenet.








[1] NDT : Tweede Kamer der Staten-Generaal (Deuxième Chambre des États-Généraux des Pays-Bas, elle correspond à la Chambre basse).

[2] Article en anglais, Martin Enserink, in "Holland, the Public Face of Flu Takes a Hit" (« Hollande, le visage public de la grippe essuie un coup »), Science, 16 octobre 2009, Vol. 326, n° 5951, pp. 350–351 ; DOI : 10.1126/science.326_350b.

[3] NDT : « Sunshine Act », en référence à la dénomination états-unienne des lois concernant la liberté d’information.

[4] Article en anglais, Science, 3 novembre 2009, "Roundup 11/3 The Brink Edition".

[5] Article en néerlandais, "De Farma maffia Deel 1 Osterhaus BV", 28 novembre 2009.

[6] Article en néerlandais, Ministerie van Volksgezondheid, Welzijn en Sport, "Financiële belangen Osterhaus waren bekend Nieuwsbericht", 30 septembre 2009.

[7] Albert Osterhaus, Commission Européenne, « Recherche ».

[8] Ibid.

[9] Article en anglais, Jane Corbin, Interview with Dr Albert Osterhaus (« Entretien avec le Docteur Albert Osterhaus »), BBC Panorama, 4 octobre 2005.

[10] Article en allemand, Karin Steinberger, "Vogelgrippe : Der Mann mit der Vogelperspektive", Süddeutsche Zeitung, 20 octobre 2005.

[11] Ibid.

[12] Article en allemand, "Schweinegrippe—Geldgieriger Psychopath Auslöser der Pandemie ?", Polskaweb News.

[13] Article en anglais, Ab Osterhaus, "External factors influencing H5N1 mutation/reassortment events with pandemic potential" (« Facteurs externes à fort potentiel pandémique entrant en jeu dans les cas de mutation et de réassortiment du virus H1N1 »), OIE, 7-9 octobre 2008, Vérone, Italie. Téléchargement.

[14] Article en anglais, Health Advisory, Swine Flu Overview, avril 2009.

[15] Article en anglais, Biosurveillance, Swine Flu in Mexico- Timeline of Events, 24 avril 2009.

[16] Cité dans l’article en néerlandais de Louise Voller et Kristian Villesen, "Stærk lobbyisme bag WHO-beslutning om massevaccination", Information, Copenhagen, 15 novembre 2009.

[17] Article en anglais, Jane Bryant, et al, "The One Click Group Response : Prof. David Salisbury Threatens Legal Action" (« Le Professeur David Salisbury répond au groupe One Click par la menace d’une action judiciaire »), 4 mars 2009. Téléchargement.

[18] Prof. David Salisbury cité dans l’article en anglais "Swine flu vaccine to contain axed additive" (« La vaccin anti-grippe A contiendrait un adjuvant retiré du marché »), London Evening Standard et Gulf News, 28 septembre 2009.

[19] Article en allemand, Bert Ehgartner, "Schwindel mit der Schweinegrippe Ist die Aufregung ein Coup der Pharmaindustrie ?"

[20] Tom Jefferson, Entretien avec l’épistémologiste Tom Jefferson : « C’est toute une industrie qui espère une pandémie de grippe », Der Spiegel, 21 juillet 2009.

[21] Ibid.

[22] Article en néerlandais, Louise Voller, Kristian Villesen, "Mystisk ændring af WHO’s definition af en pandemi", Copenhagen Information, 15 novembre 2009.

[23] Article en anglais, Rob Stein, "Flu Pandemic Could Be Mild" (« La pandémie de grippe pourrait être modérée »), Washington Post, 8 décembre 2009.

[24] Article en néerlandais "Russland fordert internationale Untersuchung", Polskanet, 5 décembre 2009.


lundi 14 décembre 2009

Reprise!? Quelle Reprise?

Un trader évoque sur BFM Radio l'imposture de la reprise économique, à la lumière d'indicateurs clairs et vérifiables que les médias de masse se gardent bien d'inclure dans leurs "analyses":



2009-11-17-BFM - Olivier Delamarche - Les pendules à l'heure
envoyé par exprofesso. - L'actualité du moment en vidéo.




Et maintenant, deux consultants de CNBC, qui en seraient sûrement venus aux mains s'il avaient été dans la même pièce. Le député Ron Paul, à qui l'on doit le futur audit de la réserve fédérale américaine, boit du petit lait devant ce crépage de chignon d'où il ressort qu'on ne peut étouffer totalement la vérité:





Maintenant, une petite vidéo qui envisage le scénario de l'avenir économique le plus probable. Là aussi, ça décoiffe!



Last, but not least: Eric Zemmour et Nicolas Domenach prévoient une nouvelle crise financière, les mêmes causes entraînant les mêmes effets (A partir de la 11ème minute de la vidéo):


vendredi 11 décembre 2009

Après le sentiment d'insécurité, le sentiment d'immigration! A propos de l'émission L'objet du Scandale

Une nouvelle démonstration magistrale de déni de réalité a été donnée sur France 2 au cours de l'émission L'objet du scandale, dont les invités, et surtout les chroniqueurs, n'en sont plus, il est vrai, à une sortie bien pensante près.

Cette fois, c'est Oskar Freysinger qui a donné l'occasion aux chiens de garde du politiquement correct de se ridiculiser une fois encore, après avoir livré en duplex son analyse du rejet par référendum de la construction de minarets dans son pays, la Suisse.

D'abord, voici la vidéo pour ceux qui n'auraient pas vu l'émission:


Grâce à une ficelle de marketing idéologique énorme, non seulement on nous refourgue le sentiment d'insécurité, mais on lui adjoint dans un même lot le sentiment d'immigration. Pour le même prix, sachez également que selon les bien pensants présents ce soir là, il est faux que certaines rues de Paris ou d'ailleurs soient bloquées à l'heure de la prière du vendredi. Les témoignages nombreux sur ce phénomène n'ont donc aucune prise sur les matons de panurge!


Là, les gars, franchement, ça commence à se voir comme un abcès purulent sur le nez d'une top model en couverture de Vogue que vous niez l'évidence! Les musulmans qui se sentent français et qui, eux, contrairement à nos élites, combattent le communautarisme, ne sont pas dupes. Ils auraient certainement aimé répondre aux tombereaux d'inanités bien pensantes proférées ce soir là puisqu'ils sont assimilés aux médiocres représentants de leur communauté dont l'intelligentsia refuse d'admettre que leur pratique de la religion est incompatible avec les lois de la République comme avec les valeurs qui forment le socle de l'esprit et de la culture français.

Effectivement, si c'est là toute la substance que la classe médiatique aux ordres est capable de produire sur le thème de l'identité nationale, mieux vaut pour elle qu'un référendum sur la question posée aux suisses ne soit jamais organisé en France, sous peine de sceller un divorce irrévocable entre elle et le peuple, qui, lui, n'est ni tout à fait dupe ni tout à fait mort... encore.

Pour visionner une entrevue passionnante entre Oskar Freysinger et un journaliste français, suivez le lien ci dessous: